Battlestar Rebellion

C’est par l’intermédiaire de Emylia que j’ai eu l’occasion de voir un film dans un sens atypique, puisqu’il s’agit de Battlestar Rebellion, un film de science-fiction Russe. Pour tout vous avouez, je ne suis pas un grand connaisseur du cinéma Russe. Cela vous étonne ? Moi aussi. Prisoners of Power : Battlestar Rebellion est le genre de film qui nous rappelle d’autres grands films du domaine de la science-fiction. Il faut dire que ce genre avait bien fonctionné dans les années 80, âge où l’on souhaitait montrer le futur, d’une manière ou d’une autre. Faut dire, dans ce domaine, on pouvait aller très loin dans l’imaginaire, tout était permis.

Une chose est sure avec ce titre, c’est l’envie de se rapprocher de ce cinéma d’époque. Pour parler un peu de l’histoire, on suit un jeune homme, qui s’écrase sur une planète où une guerre nucléaire fait rage depuis un long moment. Sur place, il découvre les uses et coutumes et surtout, une terre régit par les Pères Inconnus. Il s’agit de cinq gouverneurs dont nul ne sait leur identité, qui manipule le conscience du peuple à l’aide d’appareil spécifique. Du coup, notre jeune arrivant va tenter de monter un groupe rebelle pour éradiquer cette ambiance manipulatrice.

Sur l’inspiration, Battlestar Rebellion ne se cache pas. On sent l’emprunt à divers films comme la saga Star Wars ou même ce petit coté de La Planète des Singes. Mais ici, on se retrouve dans un univers plus débridé et le dépassement technique se fait également ressentir. En plus de cela, le scénario n’est pas ce qu’on pourrait appeler un exemple de bonne chronologie. Ici, c’est un peu le foutoir, çà part dans tous les sens et on a du mal à se raccrocher à tout çà. Je dirai même que finalement, on ne sait plus trop de quoi l’on parle. Mais nul ne peu nier que le métrage reste divertissant, surement par son coté kitsh et ses bons souvenirs des prémices de la science-fiction.

Comme dit plus tôt, du coté technique, Battlestar Rebellion, c’est plutôt vieillot. Il faut connaitre les vieux films de science-fiction, pour apprécier son coté décalé. Pourtant, les effets numériques ne manquent pas, mais c’est son coté inégale, qui le positionne comme un produit à part. Sur l’interprétation, je ne me laisserai pas tenter à écumer chacune des lignes de dialogues, il y aurait tout un épilogue à faire. Disons le, Battlestar Rebellion est un étrange métrage, un curieux produit que l’on a pas forcément l’habitude de voir. Au moins, vous pourrez vous targuer de dire à tous, que vous avez vu un film de science-fiction Russe et çà, ce n’est pas commun. Par contre, déception sur le fait qu’il n’y est pas de piste audio originale dans le DVD de Battlestar Rebellion.