Antartic Journal, c’est partir à l’aventure dans les terres enneigées ! Plongé dans une expédition dans l’Antarctique, ce métrage coréen ne manquera pas de faire travailler votre sens de la claustrophobie dans un paysage ouvert et tellement meurtrier. Voici ma critique du film Antartic Journal !

Scénario de Antartic Journal

Mené par le charismatique Choi Do-hyung, un groupe de six hommes essaye d’atteindre un point supposé inaccessible dans l’Antarctique. En marchant dans cette neige sans fin, ils trouvent un journal écrit par un explorateur britannique 80 ans auparavant. À partir de ce moment-là, des évènements étranges se produisent.

Critique de Antartic Journal

Premier film réalisé par Im Pil-Seong, Antartic Journal est un film mêlant le côté aventure et une trame dramatique dans une atmosphère mystique. Il fut critiqué lors de sa sortie en salles en Corée du Sud. Il n’a donc pas reçu les éloges qu’il méritait, sûrement parce que les Coréens ont des goûts vraiment étranges.

Un film coréen qui ne plaît pas aux coréens

Oui en effet, je me demande bien pourquoi les Coréens n’ont pas apprécié ce film, ce plaisir continuel de presque deux heures, tout à fait correctement réalisé avec des acteurs en très grande forme.

Les paysages de l’Antarctique

Antartic Journal commence par une séquence de travelling, laissant apercevoir les magnifiques paysages de l’antarctique puis les six expéditeurs qui se dirigent vers le point d’inaccessibilité. C’est le point le plus éloigné de l’Antarctique. Le film démarre de manière assez forte avec un premier incident de parcours. Il s’agit d’une crevasse non visible à l’œil nu, qui a failli emporté l’un des hommes présents sur l’expédition. On est tout de suite accroché, et on comprend rapidement que, malgré un paysage incroyable, l’Antarctique est une véritable pleine de tous les dangers.

Autoportrait des protagonistes

Afin de présenter les personnages, la scène suivante montrera les différents expéditeurs, sous la tente qu’ils utilisent pour passer la nuit, entre franche rigolade et autoportrait, les six expéditeurs sont tous différents et attachants, sauf peut-être un, le chef de l’équipe, qui semble parfois étrange.

La montagne, ça vous gagne !

Après une introduction qui nous donne bien les bases d’Antarctic Journal, un déroulement logique se met en place, une expédition petit à petit fatiguée par leur voyage dans une montagne toujours aussi dangereuse que magnifique. Une chose que l’on apprend très vite, c’est que ces plaines stériles ne sont pas si belles que çà, et ont déjà fait couler beaucoup de sang, on comprend que la nature est bel et bien dangereuse pour l’homme.

Les relations des personnages d’Antartic Journal

Évidemment, l’un des points indispensables au bon fonctionnement d’Antarctic Journal, c’est les relations entre les divers expéditeurs, une relation de franche camaraderie, qui au fil du temps, se transformera en relation de méfiance. En effet, un certain mystère imprègne le film du début jusqu’à la fin, débutant par la découverte d’un journal de bord, un journal rédigé par un groupe d’expéditeur britannique en 1922, qui elle aussi avait tenté de rejoindre le point d’inaccessibilité, et qui laissera des traces de leur passage jusqu’aux squelettes de certains d’entre eux.

Un scénario et une mise en scène soigné

Grâce à ce script tout à fait excellent et un groupe d’acteurs de talent, Pil-Seong disposait de toutes les cartes en main pour réaliser Antartic Journal. Grâce à une mise en scène soignée, une maîtrise formelle et fondamentale, le nouveau réalisateur montre qu’il est capable de mettre en œuvre un script d’une bien belle manière, un film effrayant, uniquement par le jeu d’acteur et les relations des divers protagonistes.

Song Kang-Ho, l’homme important

Song Kang-Ho en magnifique leader incontesté devenu bien étrange depuis la mort de son fils, qui cachant bien son jeu, entraînera son équipe sur un sentier bien dangereux, entre hallucinations et moments de faiblesse inexpliqués, Antartic Journal mène à bien son aventure, en procurant un réel plaisir chez le spectateur. Une recette bien minimaliste, envoûtée par une musique de Kenji Kawai calquant tout à fait, l’ambiance et l’atmosphère qui imprègnent ce film.

La vie en mode survie

En conclusion, Antartic Journal est un film à absolument voir, composé d’un scénario à toute épreuve, d’une interprétation exceptionnelle et d’une ambiance proche d’un survival dans un décor tout à fait exceptionnel.

Édité par Élysées Éditions dans un superbe DVD contenant un disque pour Antarctic Journal et un autre pour les bonus, une fois de plus, très complet, en passant de l’interview du réalisateur à celle des acteurs. En passant du making-of du film au making-of des effets spéciaux, ou bien encore des diverses bandes-annonces, de la galerie photos, de l’avant-première du film et j’en passe. Antartic Journal, c’est un point inaccessible que chaque être humain a en lui et tente chaque jour de l’atteindre.

Informations sur Antartic Journal

2005 | Aventure/Drame | 114 mins | Corée du Sud | Un film de Im Pil-Seong | Avec Song Kang-Ho, Yoo Ji-Tae, Kang Hye-Jeong, Yun Je-Mun, Park Hee-Sun, Kim Gyeong-Ik et Choi Deok-Mun | Compositeur : Kawai Kenji | Scénariste : Bong Joon-Ho & Lee Hae-Jun | Directeur artistique : Hwang In-Jun & Jeong Hyeon-Cheol | Monteur : Kim Seon-Min | Directeur photo : Jeong Jeong-Hun & Park Sang-Hun

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Résumé
Date de la critique
Titre du film
Antarctic Journal de Im Pil-Seong
Note
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