Yokohama Underworld : The Machine-Gun Dragon

Yokohama Underworld

Titre original : Yokohama ankokugai mashingan no ryu
Réalisé par : Okamoto Akihisa
Année : 1978
Pays : Japon
Genre : Polar/Yakuza
Durée : 1h34

Interprété par

Sugawara Bunta
Mimasu Aiko
Tanaka Kunie
Koike Asao
Nakano Eiji
Iwaki Koichi
Enami Kyoko
Sonny Chiba

Scénario : Ryu Yabuki (Bunta Sugawara), dur à cuire des bas quartiers de Yokohama, vole une cargaison de drogue à coups de mitraillette, le tout accompagné de sa mère (Aiko Mimasu) qu’il chérit plus que tout au monde. Il va devoir affronter la mafia qui veut récupérer son bien.

Critique

Yokohama Underworld, film réalisé par Okamoto Akihisa, un illustre inconnu dans la réalisation cinématographique au Japon, il réussit tout de même à se munir d’un acteur connu du Japon, Bunta Sugawara, acteur ayant joué dans plusieurs films de Kinji Fuksasaku.

Il est accompagné ici de Mimasu Aiko, qu’on à déjà vu voir apparaitre dans La Rue de la Honte, et Tanaka Kunie, également connu pour des rôles qu’il à tenu comme dans Le Cimetière de la morale en 1975 ou encore New Battles without honor and humanity en 1974.

The Machine-Gun Dragon image 1

Yokohama Underworld est typique des films des années 70, menés par Bunta Sugawara, en Yakusa et Mimasu Aiko, qui interprète la mère de Yubuki, le dur à cuire de Yokohama.
Autant le dire tout de suite, Yokohama Underworld:The Machine-Gun Dragon n’est pas le film de Yakuza qui a permis à Bunta Sugawara de briller.

Ici, il est, il est vrai le personnage principal du film, mais il est beaucoup moins stylé et noir, que dans ses diverses prestations dans les films de Kinji Fukasaku.

Certes, ces costumes flamboyants et décalés amènent un petit plus au film, son interprétation démonstrative amène quelques moments agréables au personnage, Bunta tire la langue, grince des dents, fronce les sourcils et une tristesse beaucoup trop outrancière, lui donne un peu plus de capital sympathie.

The Machine-gun Dragon image 2

Il faut noter tout de même l’interprétation de Mimasu Aiko avec Yokohama Underworld, qui entretient avec Yabuki (Bunta Sugawara), une relation mère-fils fusionnelle, même parfois un peu trop lorsque l’on voit la scène où Sugawara et Mimasu prennent leur bain ensemble.

La relation entre Sugawara et Enami Kyoko reste également intéressante et offre un final tout en rouge, quant à Kunie Tanaka, son rôle d’inspecteur sous couverture, lui donne de bons points.

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D’un point de vue de la mise en scène de Yokohama Underworld, on ne peut pas dire que Akihisa Okamoto reprend le flambeau des polars du même genre par les maitres Fukasaku et Suzuki.

Il est vrai qu’il y’a de bonnes idées comme les costumes très 70’s, rouge vif et quelques cadrages intéressants, mais on ne retrouve pas le coté viscérale d’un Fukasaku.

Quant à l’action, on peut parfois en rire, en voyant des mannequins se faire rouler trois fois dessus par une voiture qui ne sait pas où elle va, ou encore ces jeunes Yakusa menacés à tord se retrouvant balancer du haut d’un immeuble pour s’écraser à terre, tels des Crash-test Dummies.

Mais c’est également sans compter, la magnifique bataille (Ironie…) entre un Yakuza et un Gaijin Black, tous deux armés d’un couteau, essayant de taillader l’autre, en se déplaçant telle une volaille du lac des cygnes.

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En conclusion, on a du mal à accrocher totalement à cet univers de Yokohama Underworld, malgré quelques scènes diverses (le braquage, les ballades en moto, le passage en prison les scènes de tuerie,etc..) avec un Bunta Sugawara bien trop expressif à mon goût, notamment le passage où il pleurs sa mère d’une façon tellement mal jouée, qu’il finit par taper sur les nerfs, mais les scènes de mitrailles restantes néanmoins, un petit plaisir d’amateur de film de Yakuza débridé.

Déçu tout de même par ce Yokohama Underworld:The Machine-Gun Dragon, qui aurait pu être bien plus recherché.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Yokohama Underworld de Okamoto Akihisa
Note
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