Criminal Woman : Killing Melody
Titre original : Zenka onna: koroshi-bushi
Réalisé par : Mihori Atsushi
Année : 1973
Pays : Japon
Genre : Exploitation
Durée : 1h23
Interprété par
Ike Reiko
Katayama Yumiko
Kazama Chiyoko
Soda Masami
Sugimoto Miki
Hayama Ryoji
Hotta Shinzo
Satou Seiya
Kitagawa Keiichi
Hanada Tooru
Miyake Bontaro
Chii Takeo
Date Hiroshi
Nakata Hirohisa
Sugano Naoyuki
Scénario : Ike Reiko va en prison pour avoir tenté de tuer le boss de Oba Industries parce que ce dernier avait tué son père. En prison, elle rencontre un groupe de filles avec qui elle va mijoter sa vengeance de sortie de prison…
Critique
Criminal Woman : Killing Melody est un film réalisé par un illustre inconnu, (un de plus) qui à profité de l’explosion du cinéma d’exploitation dans les années 70 pour réaliser son propre film, en choisissant bien évidemment, les égéries du moment, Ike Reiko et Miki Sugimoto, toutes deux très connus dans le monde des films d’exploitation.
Ike Reiko a déjà joué dans Sex and Fury et Female Yakuza Tale durant la même année que la réalisation de Criminal Woman : Killing Melody.
Quant à Sugimoto Miki, on l’a vu dans des films comme Sukeban ou Le Pensionnat des jeunes filles perverses durant la même année également.
Les années 70 permettent au Japon, d’explorer un genre nouveau, le cinéma d’exploitation, qui était presque saturé à la fin des années 60 par les films de Yakuza, notamment par les studios de la Toei.
Le genre perd peu à peu de sa valeur, et la Toei va donc se lancer dans le style « Pinku Violence« .
Criminal Woman : Kiling Melody ressemble plus à un produit intermédiaire, un mélange de Pinku Violence et de Jitsuroku.
Le scénario est relativement simple, une jeune femme trouve des complices en prison pour se venger de l’assassin de son père.
Tout ceci démarre sur les chapeaux de roue, car dès les premières minutes du film, on retrouve déjà Ike Reiko, en train de vouloir rendre des comptes à une bande de Yakuza (les industries Oda), mais se fera arrêté par la police et mis en prison pendant plusieurs années.
L’épisode de la prison est assez sympathique, puisque l’on peut voir une belle bataille entre Ike Reiko et Sugimoto Miki, chacune ayant un bout de drap gris entre les dents et un morceau de verre chacune.
Le but étant simple, régler ses comptes sans lâcher le drap gris.
Un moment agréable à voir dans ce style de cinéma.
Criminal Woman : Killing Melody recèle de bonnes idées, comme le Yakuza armé de chewing-gum contondant, ou encore Tetsu, le chien enragé, toujours accompagné d’une énorme bouteille de Saké.
Le plus intéressant reste évidemment ces actrices qui ne sont pas connues pour leur prestation scénique, mais plutôt pour leur plastique.
Sugimoto Miki est magnifique, ainsi que les actrices Katayama Yumiko et Kazama Chiyoko, quant à Ike Reiko, je n’ai jamais accroché à son visage.
Evidemment Criminal Woman : Killing Melody n’oublie pas les scènes de tortures, grand classique du genre de ce film.
Alors que faut-il retenir de ce Criminal Woman : Killing Melody?
Sans doute que, le charme des années 70 reste indémodable, la musique seventies est présent, de jolies demoiselles s’affichent à l’écran dans des tenues toujours plus sexy, les unes que les autres, le film ne recèle pas de qualité indéniable, mais un film de Pinku Eiga n’a jamais été mauvais pour son spectateur masculin.
Il reste un film agréable à voir pour tout nostalgique des années 70 et de ce genre de cinéma.
