Yokai Monsters 3 : Along with Ghosts
Scénariste : Yoshida Tetsuro | Directeur photo : Imai Hiroshi
Critique
Voici donc un nouveau film de Yokai, malheureusement, celui-ci est bien moins intéressant que le premier film de Yokai que j’avais eu l’occasion de voir avec Spooky Warfare, ici, dans ce numéro trois de la Daiei, Yokai Monsters 3 ne propose au final que très peu de Yokai et d’intrigue super-naturelle comparée aux deux autres numéro. En réalité, Yokai Monsters 3 est plus d’un film de samouraï qu’un film de Yokai, voir même de film de kaidan. Entre la poursuite, les combats à l’épée, la trahison entre yakuza, nous sommes que très peu interrompus par des événements liés au film typique de Yokai, mais en plus de ne pas avoir beaucoup de Yokai à l’écran, ceux présents sont bien moins intéressant et n’ont pas franchement de personnalité.
Coté scénario, Yokai Monsters 3 : Along with Ghosts parle de Miyo, une petite fille de 7 ans dont le grand-père n’est autre que le gardian d’un sanctuaire et cette dernière va être témoin de l’agression de son grand-père et de la perte du document mettant en cause, Kenzo, un gangster local, dans une affaire de meurtre. Ce dernier repère la petite fille et envoi deux hommes de main à sa poursuite, celle-ci réussit à s’échapper, mais retrouve son grand-père mourant suite à son agression, qui lui indique devoir rejoindre son père à Hamamatsu, à l’auberge de Yui en lui montrant une paire de dès spéciaux que seul celui-ci reconnaitra. Bien évidemment, son périple ne sera pas sans danger, ni pour les deux hommes de mains commençant à tomber sous la malédiction du sanctuaire de Onizuka.
Yokai Monsters 3 : Along with Ghosts est agréable à voir malgré son manque de Yokai, le film bénéficie de la présence de Kojiro Hongo dans le rôle de Hyakutaro, la petite Miyo appelle à la sympathie du spectateur, l’ambiance est agréable, mais il manque clairement des monstres et autres Yokai, c’est tout de même censé être le film de Yokai par excellence, alors que celui-ci, finalement, n’est qu’une petite œuvre d’un soir et ne fait pas tellement honneur au genre, son avantage est de durer un peu moins de 80 minutes et fatalement se déroule sans trop de longueurs.
