Truck Rascals : No one can stop me

Truck Rascals

Titre original : Torakku Yarô: Goiken Muyô
Réalisé par : Suzuki Norifumi
Année : 1975
Pays : Japon
Genre : Action/Yakuza
Durée : 98 mins

Interprété par

Sugawara Bunta
Yuhara Masayuki
Ishibashi Shoji
Kuroda Seitaro
Harukana Masumi
Aikawa Kinya
Yuri Toru
Komatsu Hosei
Oizumi Akira
Sato Shinya

Compositeur : Kinoshita Chûji
Scénariste : Suzuki Norifumi & Sawai Shinichiro
Directeur artistique : Tadayuki Kuwana
Monteur : Tanaka Osamu
Directeur photo : Nakazawa Hanjiro

Scénario : Deux vagabonds parcourent le Japon à bord de leur camion. Entre rivalités et aventures amoureuses, le voyage n’est pas de tout repos…

Critique

Entre Le Couvent de la bête sacrée en 1974 et Shaolin Karaté en 1975, Norifumi Suzuki se lançait dans un pari osé avec Truck Rascals : No one can stop me, un film sur les camionneurs, mais pas celui qui vadrouille tranquillement les routes, mais le yakuza-camionneurs, prêt à se battre à tout moment, une vraie racaille de la route.

Ce film est le premier d’une série lancée par le réalisateur, comportant dix épisodes, à vrai dire, je n’ai vu que le premier et je ne chercherai pas à tenter de trouver les autres épisodes, le premier opus me suffit amplement, non pas que le film soit mauvais, mais je ne pense pas qu’il soit très intéressant de tenter d’aller voir la suite de cette série, qui doit franchement s’essouffler au fur et à mesure des épisodes, qu’importe, ici seul le premier épisode est critiqué.

Truck Rascals : No one can stop me suit la vie de deux hommes, amis de longue date, amoureux de leurs gros camions, parcourant les routes comme des dératés, sans avoir de but dans la vie, à part s’amuser, se faire la course, cogner quelques gars au passage et manger dans le relai où tous les camionneurs de la région se retrouvent pour un bon repas et une bonne bouteille de saké avant de reprendre la route pour de nouvelles aventures trépidantes.

Deux profils se dessinent, le premier, Momojiro profite vraiment de la vie, passant d’une femme à une autre, sans jamais tomber sur l’âme sœur, son camion étant tout pour lui et de l’autre coté, 5 étoiles, homme marié avec six enfants qu’il n’arrive même pas à se rappeler, pourtant ces deux-là sont inséparables, jusqu’au jour où un événement va les séparer, jusqu’à s’ignorer l’un l’autre, mais qui va les rapprocher pour l’amour d’une femme.

La série est un succès commercial dans le domaine du cinéma d’exploitation, celui-ci étant arrivé à une période propice, il a réussi à s’imposer comme une série culte, pourtant, Truck Rascals : No one can stop me n’a rien de fascinant, certes il se regarde facilement, mais ses qualités sont très minimes, pourtant son découpage en différent épisode, diffusé à des moments opportuns ont réussis à lui amener une certaine notoriété, en abordant des thèmes léger, entre le burlesque et le romantisme, accompagné de quelques scènes d’action et d’un mélo-dramatisme léger qui lui permet de plaire à presque n’importe quel type de spectateur.

Du coté de l’interprétation, Sugawara Bunta à lui seul donne de l’intérêt à Truck Rascals : No one can stop me, dégageant une énergie proche des rôles de yakuza qu’il a tenu et pathétique dans son coté macho à grande gueule et de l’autre coté, Aikawa Kinya quant à lui est également attachant, surtout dans sa dernière scène du film.

Pour ce qui est de la bande son, c’est sympa et rythmé, de quoi soutenir le scénario et son lot de scène typique des meilleurs nanars, comme le moment où les deux compères vont faire trempette à la mer pour se réconcilier, en slip blanc bon marché, pourtant Truck Rascals : No one can stop me est assez amusant et il faut le dire, ce n’est pas le plus mauvais film de Suzuki Norifumi, il se classerait même parmi la bonne tranche de sa filmographie.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Truck Rascals : No one can stop me de Suzuki Norifumi
Note
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