The Killing

Critique
Lorsqu’on se rend compte que Stanley Kubrick se retrouve derrière la caméra de The Killing, on se dit que l’on va avoir un grand film et c’est le cas.Cependant, beaucoup ont oublié celui-ci au profit de son 2001, Odyssée de l’Espace, A Clockwork Orange ou encore The Shining.Pourtant, un film de Kubrick ne nous laisse rarement indemne, ils ne sont pas complexe à comprendre, sont d’une clarté étincelante et son envie de constamment construire un monde froid et implacable est devenue depuis une constante à l’ensemble de sa filmographie.L’utilisation d’un cadrage en Widescreen et sa fascination pour le travelling, que ce soit à l’aide d’une caméra à l’épaule ou à chariot, nous dévoile à chaque fois son amour pour le cinéma et de sa capacité à nous réaliser des films.Un génie du cinéma qui nous laisse une trace indescriptible plusieurs années après le visionnement de ses films.
The Killing est un film vraiment intéressant dans sa filmographie, et ceci, de plusieurs manières.Premièrement, pour son coté nostalgie des films classiques du passé comme Double Indemnity ou Citizen Kane.Mais également par le fait que The Killing n’est pas une œuvre complètement maitrisée par son réalisateur, ici, il a du ajouter la voix d’un narrateur pour forcer celle-ci, alors que par la suite, la narration de ses films se fera uniquement par les images ou presque.D’ailleurs, ce narrateur nous ne fera aucune introduction, on ne sait pas qui il est, ni la manière dont il obtient des informations sur les faits qui nous sont présentés et évidemment, cela donne du caractère et une force à son œuvre.
Le film fait référence à plusieurs genres, entre le film noir et le thriller et fait la part belle aux protagonistes.Notamment, cette femme fatale, vénale et pourtant très intelligente, prenant le contrôle de son mari pour arriver à ses fins, mais également ces gangsters du dimanche, s’unissant le temps d’une opération dans un environnement presque claustrophobe donne un impact important à The Killing.Il est clair que ce film à montré le talent de Stanley Kubrick aux yeux du monde.Cet exemple nous montre les réels talents d’un réalisateur qui poursuivra une longue carrière, d’ailleurs, les deux films suivants, Paths of Glory et Spartacus, faisant appel à l’acteur Kirk Douglas ont été réalisés grâce à The Killing, que l’acteur à vu et avait décidé juste après de vouloir travailler avec leur réalisateur.
The Killing n’est pas forcément très visuellement décoré comme le seront ses films futurs, mais celui-ci marque clairement les fondations de son cinéma, celles qui feront de lui ce qu’il est encore aujourd’hui.Car si vous voyez The Killing, vous penserez forcément à Reservoir Dogs pour son coté braquage ne se déroulant pas comme prévu et la conséquence violente qui en découle, mais encore Pulp Fiction pour sa forme non linéaire de narration et vous vous direz que le réalisateur de ces deux films à du surement s’inspirer du film de Kubrick.The Killing est donc un bon film et surtout un bon moyen de comprendre le cinéma de Kubrick.
httpv://www.youtube.com/watch?v=KQXokRldBUo





Maestria totale.
Un Sterling Hayden au sommet.
On ne peut décemment pas lui mettre un point de moins qu’à « I saw the devil ».
Blague à part, un film extraordinaire, aux dialogues finement ciselés (Jim Thompson n’est pas bien loin…).
L’un des meilleurs deuxièmes longs-métrages de l’histoire du cinéma ! ^^
On peut pas vraiment comparer en effet :) Les notes sont justes un indicateur pour le film lui-même, pas en comparaison avec un autre, çà serait bien trop dur pour moi de classer. Mais effectivement, c’est un très bon film, même surprenant pour un kubrick que je ne pensais pas retrouver ici.
Un film extraordaire dans sa construction narrative et la multiplication des points de vue. J-P Melville a dû aussi s’en inspirer pour tourner » Le Cercle Rouge ». Tous coupables, comme le dit le Chef de l’IGS dans le film de Melville: les « Hooligans » , tous perdus mais très humains, tous les parieurs qui se précipitent pour jouer ou toucher leur gain aux courses (plusieurs contre-plongées magnifiques) et le spectateur aussi qui souhaite la réussite de l’opération ( les billets qui ne rentrent pas tous dans la valise fatale). Et bien sûr, le formidable Sterling Hayden, acteur mythique de « The Asphalt Jungle » et de « Johnny Guitar » de Nicholas Ray. Un vrai bijou de film!