Ten Nights of Dreams
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Ten Nights of Dreams

Aka : Yume jûya | 2007 | Japon | 100 mins | Fantastique | Un film de Amano Yoshitaka, Yamashita Nobuhiro, Yamaguchi Yudai, Toyoshima Keisuke, Shimizu Takashi, Shimizu Atsushi, Nishikawa Miwa, Matsuo Suzuki, Kawahara Masaaki, Jissoji Akio et Ichikawa Kon | Avec Sacha, Ishihara Yoshizumi, Tozawa, Abe Sadao, Ookura Koji, Hidejima Fumika, Fujioka Hiroshi, Ogawa Tamaki, Pierre Taki, Matsuyama Ken’ichi, Honjou Manami, Ishizaka Koji, Toda Erika, Ichikawa Mikako, Yamamoto Kohji, Koizumi Kyoko, Matsuo Suzuki,   Ujiki Tsuyoshi, Nakamura Umenosuke, Horibe Keisuke et Kashii Yu

Producteur : Tsunoda Yutaka, Ota Hiroko et Kuno Tsutomu | Scénaristes : Nishikawa Miwa, Yamashita Nobuhiro,  Toyoshima Keisuke, Shimizu Takashi, Inozume Shinichi et Gatarou Man | Histoire originale : Natsume Soseki | Directeur Photo : Tanabe Tsukasa, Suzuki Takamitsu, Okabayashi Akihiro, Nakabori Masao, Nabeshima Shuji, Kimura Shinya, Isohata Yukio et Ishii Isao

Scénario de Ten Nights of Dreams

10 histoires adaptées des courtes nouvelles de l’écrivain Natsume Soseki, par dix cinéastes. 10 histoires sur le rêve.

Critique de Ten Nights of Dreams

Réalisé un film seul n’est pas une mince affaire, faire un film à deux est un exercice délicat, faire un film à trois, est plutôt rare, mais devient de plus en plus bancal, mais faire un film à dix, relève de la folie, même si chaque segment n’est pas lié l’un à l’autre. C’est un peu l’idée générale que je porte à ce Ten Nights of Dreams, une adaptation cinématographique de nouvelles de Natsume Soseki, écrivain de renom, par dix réalisateurs plus ou moins connus du Japon. D’une durée de 10 minutes par réalisateur, chacun tente de rendre hommage à l’écrivain en amenant sa touche personnelle à l’histoire. On a donc Jossiji Akio, le respecté Ichikawa Kon, Amano Yoshitaka, le chara designer d’un certain nombre d’épisodes de Final Fantasy, Shimizu Takashi, réalisateur de l’horreur et Yamaguchi Yudai, le gore comique japonais. Alors certes, l’idée n’est pas mauvaise, son nombre important de réalisateurs partageant l’affiche du film devrait permettre un certain rythme et changement de ton durant l’ensemble du métrage, surtout que certains réalisateurs sont plutôt bons dans leur domaine, mais finalement, on se rend compte assez vite, que Ten Nights of Dreams est vide de sens et perd très rapidement de son intérêt une fois passé les 20 premières minutes. Surtout que, honte à moi, je ne suis que très peu au courant des écrits de Mr Natsume Soseki, de ce fait, l’intérêt de Ten Nights of Dreams en devient moindre. Certains segments sont corrects, mais la plupart sont vraiment inintéressants au possible. Pour ma part, même s’il s’agit d’un segment le moins apprécié, celui de Toyoshima Keisuke intitulé Fear, construit sur une narration plus qu’étrange, en plus de nous proposer des personnages qui pourraient presque faire partie du Muppet Show.

Le segment de Jissoji Akio intitulé Love dans Ten Nights of Dreams est franchement étrange, jouant sur l’instabilité du temps qui passe, je dois dire que celui-ci est passé à côté de mon intérêt, même si je le conçois fait preuve de recherche. Vient ensuite Anguish de Kon Ichikawa, dans lequel un samurai cherche l’illumination sous peine de se faire hara-kiri. De même, je suis passé à côté, certes ce n’est pas mauvais, mais bien trop particulier pour moi, tout du moins pour l’apprécier. Vient ensuite Son de Takashi Shimizu, décevant, car trop pompé sur ce qu’il fait tout le temps dans ses films. Classique et sans saveur. Ten Nights of Dreams, c’est aussi Shimizu Atsushi avec son Nostalgia sur l’enfance que je trouve moyen. Puis Fear de Toyoshima Keisuke que j’ai beaucoup aimé, comme indiqué un peu plus haut. C’est après au tour de Matsuo Suzki et son Passion, le segment le plus novateur avec la présence d’un danseur-travailleur du bois, qui exécute une dance robotique et guerrière, qui reste assez particulière. Si l’on poursuit, on tombe sur Loneliness de Amano Yoshitaka et Kawahara Masaaki, seul segment réalisé en animation, qui certes est très joli, mais qui ne propose finalement que peu de chose dans le fond.

Continuant sur la route de Ten Nights of Dreams, on y retrouve le segment Imagination de Yamashita Nobuhiro nous dévoilant des gosses qui pêchent dans une rizière avec la découverte d’un ver de terre géant que la famille adopte. Très étrange, je dois dire. Puis c’est au tour de Family Love de Nishikawa Miwa, un segment plus que moyen dans lequel une femme prie régulièrement pour son mari. Et pour terminer, Egoism de Yamaguchi Yudai, une histoire d’un homme retrouvé à moitié mort qui est en réalité un serial killer de femmes moches, mais un jour, il tombe dans un piège et devient un cochon. Au final, Ten Nights of Dreams nous endort régulièrement et nous réveille parfois avec quelques segments, difficile alors de s’endormir pour rêver pendant 10 nuits, c’est à peine sur une ou deux soirées, que l’on pourra vraiment se laisser aller au rêve.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Ten Nights of Dreams
Note
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