Space Travelers
Critique
« Ceci est un hold-up, veuillez mettre vos mains bien en évidence et surtout ne vous amusez pas à jouer au justicier et tout se passera bien« , ou presque, car avec Space Travelers de Motohiro Katsuyuki, le braquage de banque n’aura pas la même signification.En effet, lorsque l’on pense au film de braquages on se dit qu’on les a tous vus et qu’il est dorénavant difficile d’innover dans ce domaine.D’autant plus si le spectateur est quelque peu exigeant lorsque ce dernier se prépare à voir un film au cinéma ou en DVD.Et bien avec Space Travelers, vous allez tout de même être quelque peu surpris par ses quelques innovations sympathiques qui lui confèrent une pseudo originalité pas désagréable.En y ajoutant quelques pointes de comédie, Space Travelers se situe dans la partie des films intéressants de braquage surtout lorsque l’on retrouve trois antihéros plutôt charismatiques qui viennent un peu chambouler l’image typique des gangsters.
Bien évidemment, lorsqu’un braquage a lieu, il est rare que celui-ci se passe sans problème et ici, tout fout le camp à partir du moment où ils décident de lancer l’opération.,Muni de masques farfelus pour cacher leurs identités, on se demande ce que le réalisateur va nous pondre à ce moment. Mais c’est là que le film prend une autre tournure, mais à vrai dire, je ne vais pas en dévoiler plus sur le scénario puisqu’il risque de vous faire perdre de l’intérêt, cependant, il est évident que sans ce retournement de situation, Space Travelers aurait été un film banal et sans envergure alors que là, il réussit à innover quelque peu dans le domaine.Tout en offrant une finalité assez noire qui vient complètement en opposition à l’ambiance de la majeure partie du film,celui-ci nous surprend, en tentant d’aller là où le spectateur n’y est pas.Car si le réalisateur nous ballade pendant une heure et demie dans un univers imaginaire d’otaku, il est évident que la fin vient rapidement nous ramener à la dure réalité qu’il est parfois difficile de s’imaginer.
Space Travelers est donc un film aux diverses origines, en partie emprunt de la comédie et du thriller, il rejoint parfois l’animation et le drame sous une interprétation toute particulière et quasi schizophrène pour certain des personnages.Je pense ici à l’introverti super-héros qui va chercher les pizzas au péril de sa vie, symbole de l’otaku, d’ailleurs Space Travelers est un film d’otaku à n’en pas douter.Pourtant, ce n’est pas un film dans le bon sens, car ici, l’otaku n’arrive pas à vivre dans ce monde où il est marginalisé. D’ailleurs la fin du film vient brutalement à contre-courant des habitudes du cinéma et je dis tant mieux, on en redemande encore, de ce cinéma qui vous prend à revers sans que vous ayez vu venir la baffe qui vous fonçait dans le dos.Au final, Space Travelers est plutôt bien fait, mais loin d’être parfait avec ses personnages attachants et à la fois complètement paumés, une chose est sure, Space Travelers n’est pas un film que vous avez déjà vu.
le second paragraphe est une seule phrase, en bloc !
respire quand tu écris.
tu verras, ca ressemblera à quelque chose d’agréable à lire.
(et il n’y a que 4 phrases sur tout le texte. Je suis tout aussi impressioné, qu’abattu. Ce n’est juste pas possible de tuer la syntaxe à ce point. Tu n’es pas Perec, tu ne fais pas de formidables figures de style)
Film sympathique, ceci dit, que ce Space Travalers. Le meilleur de son réalisateur d’ailleurs.
Bonjour Guillaume,
Merci de ta remarque, j’en prend note, effectivement, en relisant mon texte à nouveau, la lecture n’est pas très aisée.Je pense rarement à réduire mes phrases, parfois, je souhaite en dire trop d’un seul coup.Je vais donc ré-étudier cette critique ainsi que certaines autres devant être soumises au même régime.J’apprécie en tout cas cette remarque difficile mais également très justifiée.Les critiques ne sont pas facile à accepter, mais c’est ainsi qu’on avance.D’ailleurs, cela me motive pour faire un point sur l’ensemble de mes critiques afin de les rendre plus facile à la lecture, élément essentiel pour les visiteurs.
Dans tous les cas, je m’étais déjà fait cette remarque en me disant que parfois, mes phrases étaient aussi longues qu’un mauvais film :)
Merci encore pour avoir eu le courage d’exprimer cela.