Girl Boss Guerilla
Titre Anglais : Sukeban Guerilla
Autres Titre : / Sukeban blues 3: guerilla
Réalisé par : Norifumi Suzuki
Année : 1972
Pays : Japon
Durée : 1h24
Genre : Action/Comédie/Exploitation
Interprété par
Miki Sugimoto
Naomi Oka
Chie Kobayashi
Emi Jo
Keisuke Ootori
Utako Kyo
Hachiro Oka
Toru Abe
Hiroshi Nawa
Michitaro Mizushima
Reiko Ike
Scénario : Troisième épisode de la série Pinky Violence (Sukeban 3)…
Critique
Comment décrire ce troisième épisode de la série Pinky Violence de Norifumi Suzuki ?
Une question à la fois facile et difficile selon à qui l’on répond.
On peut qualifier ce film pour les puristes, d’un excellent sujet, film d’exploitation à la profondeur assez développée , ou pourrait-on le qualifier de navet érotique déjanté ?
A chacun de se faire sa propre idée avec ce genre de film.
Pour ma part, je ne suis vraiment pas fan des films d’exploitations pur, je trouve que c’est du voyeurisme malsain.
Souvent quand le film d’Exploitation tourne au sévices corporels pendant plus d’une heure.
Heureusement, avec Girl Boss Guerilla on est tout de même loin de cela.
Non pas que le film ne contient aucune scène d’exploitation, mais elle ne sont pas autant vulgaire que dans d’autres films du genre.
Ici, le scénario reste assez simple.
Une bande de motarde plutôt mignonne arrive à Kyoto et vont devoir mener la vie dure pour se faire respecter.
Ils vont donc devoir ce mesurer au gang des filles de Kyoto afin de mettre la main sur la ville.
Il en va sans dire également que le public du film est exclusivement composé d’homme.
Sukeban Guerilla (Girl Boss Guerilla) est assez fun dans son genre.Sous la direction de Norifumi Suzuki, l’humour se mêle au scène dite d’exploitation, le tout mené sur une bande son psychédélique.
On assiste donc à la présentation des deux clans de motardes, tout bonnement excellente dans son style.
On y retrouve des prêtres libidineux, des babas cool romantique, des yakuzas parfois plus idiots les uns que les autres, un tout créant l’univers particulier de Girl Boss Guerilla.
Le scénario comme dit précédemment reste assez classique, mêlant les ballades à motos, accrochages avec les gangs rivaux, inévitable histoire d’amour et les fameux crêpages de chignons entre filles viennent compléter ce tableau.
Girl Boss Guerilla est en effet orienté sur le sexe, mais reste soft, il n’est pas malsain et ne se prend pas au sérieux.
Pour conclure,un film plutôt marrant sans prétention, permettant au novice de l’exploitation de se lancer dans ce domaine de façon soft sans attaquer les gros titres du domaine et encore moins les sous-domaines glauques et malsain.
Girl Boss Guerilla n’a rien de fantastique, mais permet de passer un moment agréable, et c’est le bu de tout cinéma.
Mention spécial au guitariste au cheveux long style baba cool en synchronisation parfaite avec un piano venu d’ailleurs.