Second Skin

Second Skin
94 mins | Documentaire | 2008 | États-Unis | Un film de Juan Carlos Pineiro-Escoriaza | Avec Andrew Monkelban
Scénario : Un intime et fascinant regard sur le monde des jeux-vidéos sur PC et plus spécifiquement les MMORPG dont leur vies à changé suite à ces jeux populaires…

Critique

A vrai dire, je suis toujours sceptique lorsque je vois un documentaire sur le jeu vidéo et encore plus lorsque l’on traite des MMORPG, car les débordements sont souvent légions et le documentaire devient orienté idéologiquement. Mais je suis toujours enclin à laisser une chance à un documentaire sur le sujet, ces derniers permettent de faire connaitre au public ce monde trop peu connu et surtout mal interprété. Second Skin se concentre donc sur la vie de certains joueurs qui ont vécus un événement spécifique durant leur période de jeu. Pour un joueur, ce documentaire devient forcément intéressant à voir pour les autres, ils vous faudra tenter l’aventure.

Second Skin réussit à nous montrer objectivement différents comportements de jeu et d’expérience de jeu. En tant que sujet racine, Second Skin suit l’histoire de trois groupe de gamers, l’un se situant à Fort Wayne tentant de faire la transition de slacker au statut d’homme marié avec une vie réelle en même temps qu’il gère leur transition de World of Warcraft 1.0 à Burning Crusade. Le second cas est celui d’un homme accro à Internet et d’une relation avec une femme sur Internet qui le fera voir un groupe anti-addiction qu’il rejoindra mais qu’il quittera par la suite. Le dernier groupe suivit est un couple s’étant rencontré en ligne, qui sont tombés amoureux l’un l’autre et alimentent leur relation réelle au cours du documentaire. La plupart des gamers de MMORPG ont été appliqués dans World of Warcraft, Everquest II et autres MMO de renoms et leurs histoires semblent véridique à tous ceux qui ont eu une expérience intensive du MMORPG. Le réalisateur a fait un bon boulot dans l’ensemble pour démontrer l’importance pour ces gens de leurs vies virtuelles, spécifiquement pour ceux ayant un travail difficile et pénible.

En même temps, ces personnes nous montre dans quelle mesure leurs vies peut être aussi incomplète que celle qu’ils vivent dans le jeu. Second Skin réussit à suivre la fine ligne sans diaboliser ni glorifier la vie des hardcore gamers et c’est sans doute le point le plus réussit. Les portraits dressés sont vrais, les pièces remplis de bouteilles de soda vide, les gens expliquant leur ennui dans leur travail font que les raids en jeu sont mieux parfois que la vie réelle et bien sur le nombre de fois où l’on entend que ces personnes stopperont leur jeu lorsque leurs copines, épouses ou leur travail le demanderont.

Le film segmente la population de joueurs, entre les gens handicapés qui jouent aux jeux-vidéos pour se sentir comme les autres, des farmeurs chinois expliquant leur point de vue, les conventions de gamers et autres cosplay, mais également les rencontres entre membres de guilde dans la vie réelle. Finalement Second Skin permettra d’expliquer à certains ce qu’est le MMORPG et d’en montrer tous ses aspects, une bonne chose selon moi, pour une domaine trop souvent mal interprété.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Second Skin de Juan Carlos Pineiro-Escoriaza
Note
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