School Days (2009

School Days

2009 | Drame/Ecchi | 12 EPS de 22 mins | Auteur : Studio Overflow | Studios : Pony Canyon, Lantis et Avex

Scénario : Makoto est amoureux de Kotonoha. Il la voit chaque jour dans le train qui les mène à l’école, seulement, il n’a pas le courage de lui dire quoi que ce soit et se contente de la regarder de loin. Tout change lorsqu’il prend une photo d’elle avec son portable. Photo que Sekai, une de ses camarades de classe, voit avant de proposer au timide Makoto de lui arranger le coup avec la jeune fille. Le trio se retrouve donc à un déjeuner improvisé par l’entremetteuse, afin que les deux tourtereaux fassent plus ample connaissance.

Critique

Licénsié chez l’éditeur WE Prod dans la collection WE Anim, School Days est une adaptation d’un « Dating-Sim« , un jeu de simulation de rendez-vous, genre très prisé au Japon. Cependant, contrairement au jeu, les scènes à caractères sexuels sont supprimées, mais l’histoire y est davantage travaillée pour correspondre au format des animés. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’adaptation est réalisée, Shingetsutan Tsukihime ou encore Air TV ont sont des exemples. Pourtant, ici, une particularité va rentrer en compte, l’auteur choisit ici de ne rien changer du jeu d’origine. Le résultat en est donc particulier, apportant ainsi certaines qualités à l’animé mais également quelques défauts. Mais en plus de cela, l’animé se démarque du genre par ce choix de l’auteur, puisque les relations sentimentales vont être développées très rapidement durant les 12 épisodes composant l’animé.

Évidemment, en faisant appel à un tel choix, notre héros se retrouvera confronté à ses sentiments durant toute la saison. Mais au lieu de vous mettre face à un gentil garçon indécis, vous serez confronté à un manipulateur, agissant de manière impulsive, ne réfléchissant pas à ce qu’il entreprend. Finalement, les personnages sont à l’encontre de ce qu’on à l’habitude de voir. Les filles entourant notre héros ne sont pas timides, bien au contraire, elle n’hésite pas à jouer de leur charme tout en jouant la carte de la niaiserie caricaturale. À l’encontre des animés du genre, où les sentiments priment et sentent la fleur à l’eau de rose, ici, c’est parfois la recherche de la surenchère de scènes à caractère sexuel qui nous apparait à l’écran. School Days semble vouloir à la fois choquer et dénoncer, c’est à vrai dire un sentiment assez étrange.

Du côté des graphismes, c’est vraiment sympa, même si l’on trouve à redire sur les protagonistes et la bande-son se fait bien silencieuse. Du côté des personnages, c’est tout de même très stéréotypé. Le point positif et à la fois polémique et sa manière de traiter les sentiments. C’est cru et finalement assez réaliste. Malheureusement, les personnages s’en trouvent moins travaillés selon moi, ils sont psychologiquement peu développés. Cependant, la fin de School Days est vraiment excellente. Une conclusion marquante qui permet à School Days d’être réellement à part. School Days est donc une œuvre dérangeante. Elle n’est donc pas à recommander à tous, mais les plus amateurs de décalage seront ravis. Pour ma part, ce fut une bonne découverte et une réelle surprise de trouver un animé à l’encontre de ses pairs.