Kinta 1881
2008 | Malaisie | Arts-Martiaux | 100 mins | Un film de C.L Hor | Avec Shawn Lee, David Bao, Michael Chin, Robin Ho et Kuan Fei Jun
Scénario de Kinta 1881
Des immigrés Chinois se retrouvent dans la vallée de Kinta au 19ème siècle, riche mine de minerai d’étain, convoitise d’un riche marchand, n’hésitant pas à maltraiter ses ouvriers et à sévir en cas de non-respect de sa loi…
Critique de Kinta 1881
Nous voici aujourd’hui réunit devant le film Kinta 1881 de C.L Hor avec une tâche que l’on m’a confiée à ce jour, c’est d’établir une critique de ce dernier, chose qui n’est pas évidente, car Kinta 1881 n’est pas un film facile à décrire, tout du moins, de manière objective.En effet, on peut voir ce film de deux manières, la première par une simple visualisation d’un film d’action pas franchement réussit, de l’autre, d’un intéressant jeu cinématographique, puisque Kinta 1881 s’essaye sur plusieurs points et il faut l’avouer généralement, les premiers essais sont rarement concluants, en même temps, il faut parfois expérimenter pour apprendre de ses erreurs et c’est le cas de C.L Hor qui nous offre du bon et du moins bon avec son premier film, Kinta 1881.
Le film se déroule à la fin du 19ème siècle et se focalise sur le monde des immigrés chinois travaillant dans la vallée de Kinta en Malaisie dans des conditions difficiles à la recherche de minerai d’étain, devenant peu à peu la convoitise de certains riches personnages, cherchant à faire main mise sur celle-ci.Un scénario intéressant, puisque celui-ci fait référence à l’histoire des Chinois et de la Malaisie, d’ailleurs, rares sont les films de Malaisie, c’est pourquoi il est agréable d’en voir un arriver chez nous par l’intermédiaire d’Elysées Editions, surtout qu’il s’agit de la première sortie de Absolutely Black, une société de production appartenant au réalisateur s’intitulant CMG Absolute.Le second intérêt du film, c’est qu’il fait appel à de vrais artistes d’arts martiaux, avec Robin Ho, ancien champion du monde de Wushu, Michael Chin, Kuan Fei et Shawn Lee, eux aussi, artistes du Wushu Malaisien et surtout David Bao, le champion du monde de Tai Chi.Michael Chin est celui ayant le plus gros bagage cinématographique du film d’action, puisqu’il a commencé un travail de cascadeur dès l’âge de 16 ans et fut même l’un des membres de l’équipe de cascadeur de Sammo Hung où il fût artiste du film Full Throttle et Drunken Master 2 en plus d’avoir doublé Jackie Chan.C’est donc une belle carrière et de beaux acteurs que nous propose C.L Hor.
Un autre aspect du film Kinta 1881, c’est qu’il représente le premier film d’art martial de Malaisie, ce qui me fait penser directement à un autre film qui lui aussi sera une première, Praschan Requiem, film d’art martial Laosien et c’est un plaisir de voir ces pays se lancent dans le cinéma de manière plus internationale, même si parfois, cela rime avec déception, car pour un premier film, on attend souvent beaucoup de choses et c’est ce que l’on ressent avec Kinta 1881, car malgré de bonnes idées, il n’est pas à la hauteur du reste du marché.Pourtant, certains éléments étaient plutôt novateur, notamment avec ces effets de sangs numériques, pas franchement réussis, mais osé, dommage que le budget ne soit pas de mise pour combler cette lacune technique, tout comme les scènes de combats qui sont plutôt cheaps, c’est dommage, car avouons-le, Kinta 1881 avait du potentiel pour être un très bon film, le manque de budget et la jeunesse d’expérience du réalisateur sont sans doute responsable de la qualité du film.
Néanmoins, Kinta 1881 demeure intéressant pour les vrais amoureux de la culture asiatique, car même si le film n’est pas à la hauteur des productions de notre époque, il possède une certaine touche de nostalgie, ce coté nature et amateur qui nous rappellent que les hommes appartiennent à une nation, à un pays et qu’il cherche souvent à réaliser ce qu’ils sont capables de faire, qu’importe si la concurrence est rude ou si le monde extérieur est bien plus habitué à faire ce qu’il entreprenne, car si Kinta 1881 n’est pas le film de l’année, ni du mois, il reste un joli essai de la Malaisie, qui n’est pas encore habitué à se lancer dans le circuit international, il y a quelques scènes intéressantes, des idées à creuser et surtout, un potentiel du coté de ces acteurs qui sont finalement des artistes d’arts martiaux, capables de réaliser des prouesses techniques, malheureusement pas encore soutenues par la technique cinématographique de la Malaisie.
Au final, Kinta 1881 sera décevant pour certains spectateurs, ceux qui cherchent à voir, le film d’action de l’année, pour d’autres personnes, comme moi, qui parfois s’intéresse à ceux qui tente de réaliser des choses, à s’investir dans un premier essai, alors Kinta 1881 pourra être intéressant à ce niveau, un peu comme le film The Park d’Andrew Lau, qui n’était pas un bon film, mais un intéressant essai cinématographique.En somme, ma conclusion, c’est de valoriser une œuvre qui tente de percer, un premier film d’art martial de la Malaisie, qui certes possède de gros défauts de jeunesse pas franchement aidé par son budget, mais qui représente un premier essai, difficile donc de lui en vouloir.Pour ma part, c’était mon premier film Malaisien, l’occasion pour créer une rubrique sur le sujet sur Kurosawa-Cinéma. Soulignons également la prise de risque faite par Elysées Editions, qui malgré un catalogue discutable est l’un des seuls éditeurs à nous sortir des films que l’on aurait jamais pu voir en France et rien que pour cela, on ne peut être contre ce genre de sortie osée.
comme pratiquement partout, KINTA se fait descendre; ici la critique est plus subtile et c’est tant mieux
certains points sont discutables (et ma foi, tant mieux). j’avoue que je suis sorti de la vision du film, tout à fait enchanté ! cherchant sur le net un autre point de vue, j’en ai lu très peu. via un autre moteur de recherche, je trouve plusieurs sites de fans acharnés et qui s’y connaissent mais rien à faire, Kinta ne trouve pas grâce à leurs yeux.
l’esthétique, par exemple du film, je la trouve superbe. ces effets de sang que tout le monde trouve débile, perso., je trouve que c’était « osé » :) et réussi. le générique est selon moi, une pure trouvaille.
je vais faire court : l’histoire est intéressante et ma foi, il y a au moins une histoire; déjà pour ça, pour un film de baston, c’est un bon point. les scènes de combats sont très lisibles (rien à voir avec Ong Bak 2 où tout est filmé dans le noir; j’exagère évidemment mais c’est l’effet que cela m’a fait. des combats, je n’ai rien vu. Où est Tony Ja :). n’y connaissant rien en arts martiaux, je ne peux juger de façon objective mais il me semble que le niveau des combats est très bon; les acteurs sont en réalités des athlètes et donc cela se voit et ce sent dans les scènes de combats pas assez nombreuses cependant
un défaut de taille : l’intrigue entre le contre-maître et ses quatres alliées, les quatres frère est trop compliqué. pq un des frères se rebelle in fin contre ses anciens « amis ». no comprendo ! là réside le gros problème de Kinta et mais c’est pour rire. les méchants sont de pures caricatures. ils rient comme au Muppet Show; le même rire de méchants que… dans les films de Bruce Lee et… quand dans Ong Bak I (une perle mais aussi plus récent). Pq cette manie asiatique de montrer les méchants de façon si débile. pure mystère (mais bon, c’est un point de détail).
merci pour ta critique !