Cicak-Man
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Ilo Ilo de Anthony Chen
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Cicak-man

Aka : Cicak-man | 2006 | Malaisie | 107 mins | Action/Comédie | Un film de Yusry Abdul Halim | Avec Saiful Apek, Fasha Sandha, Aznil Hj Nawawi, Yusry Kru, Adlin Aman Ramlee, AC Mizal, Yasmin Hani et Jalaluddin Hassan

Scénario de Cicak-Man

Hairi, après avoir bu du café contaminé sur son lieu de travail, se retrouve à se comporter comme un lézard. Il monte les murs et les plafonds, fait d’étranges bruits et gobe les mouches. Il va mettre ses pouvoirs aux services de la justice en tentant de contrer les intentions de conquérir le monde du professeur Klon…

Critique de Cicak-Man

Cicak-man est pour moi une expérience particulière. En effet, il s’agit du premier film Malaisien que j’ai eu l’occasion de voir, une découverte surprenante, car je n’avais vraiment aucune idée de ce qui allait m’attendre. À vrai dire, je pensais vraiment tomber sur un film plus que ridicule, avec de la musique à chaque coin de rue à la manière des films Indiens et finalement, le résultat est bien différent de ce à quoi je m’attendais. Mais la seconde chose qui m’a le plus surpris, c’est que le film est plutôt correct. On peut donc en conclure que pour une première expérience du cinéma Malaisien, celui-ci a réussit à me convaincre, tout du moins, à me laisser la porte ouverte à la découverte de quelques autres films qui pourraient arriver chez nous comme Cicak-man qui nous vient tout droit de l’éditeur Emylia que je remercie au passage.

Par contre, remettons les choses au point et à leur place, Cicak-man n’est pas le film du siècle, cependant il est clairement représentant d’un cinéma malaisien de bonne facture en allant directement se frotter au modèle hollywoodien, notamment, le rapprochement avec Spiderman est assez flagrant. En plus de chercher, non pas à concurrencer, mais plutôt à détourner le cinéma de super héros américain, Cicak-man semble bel et bien être une oeuvre allant à l’inverse de ce à quoi on s’attend en découvrant le pays d’origine du film. Bourrés d’effets spéciaux (environ 40% des scènes font appel au CGI), Cicak-man démarre vraiment bien, il nous plonge complètement dans le quotidien de Hairi et Danny, deux scientifiques travaillant sur la découverte d’un vaccin pour un virus se retrouvant être un machiavélique plan du professeur Klon, un extravagant personnage qui cherche à contrôler Metrofulus et le monde entier, accompagné de ses deux gardes du corps, les Gingers boys.

Ce film de super héros est franchement particulier. D’une part, on est loin du super héros américain tel que Hulk, Wolverine ou Spiderman, car ici, c’est Cicak-man, l’homme lézard, qui finalement n’a pas de pouvoirs si extraordinaires que cela, si ce n’est de pouvoir grimper aux murs. Cependant, sa troublante ressemblance avec Spiderman est plutôt amusante. C’est en somme, une sorte de Spideman du pauvre pourrait-on dire. Il effectue des mouvements assez similaires comme marcher au plafond, grimper au mur et se servir de sa langue pour se balancer dans la ville. Mais il y a encore plus étrange que cela, lorsque l’on évoque le nom de la ville dans laquelle Cicakman joue les bons samaritains, Metrofulus,  on pense clairement à une mégalopole tout droit tiré d’un Batman ou Superman.

Si l’on regarde de plus près du côté du scénario, on remarque que celui-ci est construit à la manière des vieilles séries de super héros, notamment je pense à Batman, qui était très kitsch et qui pour ma part, m’a bien amusé, car pour moi, les films de super héros ne doivent pas se vouloir sérieux. Le grand méchant de l’histoire, le professeur Klon est tout simplement hallucinant, il est haïssable non pas par ses actions, mais vraiment par son attitude et les mimiques qu’il arbore tout au long du métrage. Le film ne possède pas trop de longueurs et réussit selon moi à convaincre. Pour ma part, je préfère regarder un film comme Cicak-man, que le dernier Iron Man ou Spiderman, qui pour moi, ne représente pas ce que devrais être un film de super héros. À savoir, qu’un second film est sorti et qu’il sera critiqué dans un de mes prochains articles, puisque celui-ci était présent dans le coffret d’Emylia. À suivre.

Informations DVD-BR | Editeur : Emylia | DVD – 16/9 [1.85] | BR – 1080p [1.78] | Audio : Malaisien Dolby Digital 5.1 – DTS-HD | Bonus : Making-Of & Clip

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Cicak-Man de Yusry Abdul Halim
Note
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