Grotesque

Critique
Voici l’une des œuvres les plus polémiques de l’année 2009, Grotesque, un film qui est interdit au moins de 18 ans et qui à fait beaucoup parlé de lui par son coté gore sans explication, de sadiques scènes sans aucun sens, aucun scénario pour ne serait-ce obtenir une raison de ce qui se passe à l’écran, c’est sans appel un film sans aucun sens ni raison. Peut-être celui-ci sera au goût des amateurs de films gores, de ceux qui ont aimé la série Guinea Pig et autres films de CAT III de Hong-Kong, car ici, on ne fait pas dans l’amateurisme, les scènes sont largement plus choquantes que les productions américaines qui se veulent être à la pointe de ce domaine, mais par leur manque de scénario sont difficiles à accepter.
Il est clairement évident, que Grotesque comme l’indique son titre, cherche à montrer des scènes de torture sans aucune explication, en somme nous dévoiler une œuvre grotesque qui n’a ni queue ni tête, sans s’embarrasser d’explications, parfois je l’accorde complètement incroyable et franchement en dehors de la réalité, mais au moins, on obtient un semblant d’explication de ce qui se passe à l’écran, mais dans Grotesque, rien n’est justifié, on sait simplement qu’un espèce de psychopathe enlève des couples pour s’amuser, pour son plaisir personnel sans raison, simplement parce que ça l’excite, juste pour les torturer dans des conditions infernales. Mais en plus de sévir de manière corporelle, notre bourreau torture notre couple psychologiquement, notamment en leur posant la question si l’homme du couple était prêt à mourir pour l’autre, ainsi l’acharnement se déroulera sur l’homme, cependant les sévices se feront tout de même sur la femme, sans pour autant lui faire subir le pire, car tant que l’homme restera en vie, la femme sera épargnée.
On commence Grotesque par un coup de gros pique dans le rein, des attouchements sexuels sur l’un et sur l’autre, le découpage de doigts, de bras, l’enfoncement de clou dans les coucougnettes, puis on crève un œil et on lui coupe ses parties génitales, voir même lui sortir les intestins du bide pour les attacher à un crochet, du début à la fin, la violence monte crescendo, un moment de répit se profile à l’horizon avant de repartir dans la barbarie.Ce que j’ai du mal à concevoir, c’est que Grotesque est réalisé par Shiraishi Koji, qui nous avait délivré le sympathique Noroi : The Curse, alors qu’ici, c’est de la pure violence sans aucun sens, d’ailleurs je rejoins un certain Happy que je connais quelque peu sur le coté horrifique du film, il est vrai que la scène finale d’Audition me reste encore aujourd’hui en mémoire, plutôt que cet amas de boyaux et de sang giclant par-dessus bord de ce Grotesque. Il est donc clairement évident que ce film est une véritable déception pour moi.





Etant amateur de gore, pour ma part je trouve ce film extremement intéressant. dans la plupart des cas les films du genre peinent lamentablement à se trouver un scénario ou une simple justification à peu près crédible pour des scènes plus ou moins risibles. Pour moi ce film est une grande réussite dans un style bien précis que je qualifierais de plutôt ultra-réalisme. Contrairement à la conclusion de la précédente critique il n’y a pas de bain de sang qui déborde, des geysers qui crachent des litres jusqu’au plafond etc… Mais plutôt un film « dur » et angoissant justement car les scènes sont crédibles et sans fioritures et effets 3d. « Un film sans queue ni tête », ce jugement signale à mon sens que vous êtes passés totalement à côté de la mécanique du film (peut-être le choc des images vous a-t’il repulsé?). Il repose essentiellement sur le point de vue du tueur, donc pour lui ses pulsions sont ses motivations, sa logique est d’y répondre. Logique de la montée en puissance dans la torture physique mais surtout psychologique dans un équilibre quasi parfait.
Un film dérangeant car il n’utilise pas les vieilles ficelles débiles à l’américaine : la fille sexy et un peu idiote, la vierge pressée de « voir le loup », le jeune gars qui se la raconte et veux montrer que c’un mec un vrai etc….NON ce film vous dis – tu n’as pas besoin d’avoir une « raison » pour être ma proie…ce qui fais de toi ma proie c’est que je te chasse, peu importe qui tu es avant -. Dérangeant donc car effectivement sur ce principe là, vu du tueur, n’importe qui est une proie potentielle et notre « rationnalité bien pensante » échappe à la logique implacable d’un tueur qui ne répond qu’ à ses pulsions.
Dérangeant donc car inquiétant pour notre système de pensée, Dur psychologiquement il est vrai que certaines scènes sont à la limite du soutenable, Réaliste à tous les niveaux. Pour moi le meilleur film de l’année pour son courage et son point de vue unique qui vous embarque dans la folie du tueur.
Bonjour Much,
J’apprécie beaucoup ce commentaire venant apporter un autre avis au film.Bien évidemment, chacun se fait ses propres idées lorsqu’il regarde une œuvre et je dois dire ques tes explications sont tout à fait recevables.Pour ma part, je suis plus souvent dérange par un scénario inexistant ou que je ne comprend pas, qu’un film réaliste, sanglant, dérangeant, ou bouleversant.Ici, dans Grotesque, certes, on peut y trouver une réponse, le soucis, c’est que le scénario n’est finalement pas un scénario.On pourrait presque penser qu’on assiste à la réalité d’un homme n’ayant plus aucun repère sur l’humanité.Pour certains, effectivement, cela peut-être un bon film, mais pour moi, cela reste une œuvre atypique décevante.En tout cas, avec ton commentaire à l’appui, certains pourront obtenir une vision différente du film, c’est une chose sure.
Je viens à l’instant de voir le film, je laisse donc des impressions et des avis tout frais.
Le semblant d’Histoire que l’on pense saisir à la fin est en effet bien grotesque, il en fallait du culot pour proposer un film basé sur un terrain vague aussi pauvre que celui que commencait à explorer ce « couple embryonnaire ».
Alors oui, c’est gore, c’est asiatique, donc c’est du bon gore mais dans le genre ‘ça m’excite de voir des membres découpés’ ; la série « Guinea Pig » a fait « mieux » si le terme est permis, c’est effectivement de la violence gratuite donc injustifiée donc insoutennable.
La réalisation est impeccable, l’ambiance pesante est parfaitement palpable, un film sur la Folie, tout simplement, et comme le dit si bien Jean Michel Wyl « Je ne crois pas que les fous existent. Il y a seulement des incompris. » ; c’est exactement ça ! L’incompréhension, on réalise finalement qu’il n’y a rien à comprendre, on prend ce film comme il est, on le regarde comme on le souhaite mais surtout ne rien chercher à comprendre, tout au plus se délecter des longues scènes de torture (!). Un Film qui a bien plus d’impact qu’il n’y parait, un impact bien dangeureux car on peut se laisser sombrer dans la folie de ce psychopathe, c’est en cela que je dis oui bravo ! dans son « genre » ce film est réussi, après, non ! il ne mérite ni le succès ni le mépris, il mérite juste d’être incompris. Une entrevue sur le thème de la Folie et ses pulsions dont on ressort forcément perplexe et convaincu à la fois.
Sinon pour les amateurs de Gore, oui allez le voir, vous allez vous régaler si c’est ça que vous voulez (ressemblons-nous pour la plupart à ce Fou ? une autre réflexion sur la torture, sa folie et son attrait moi je dis…)
Toujours intéressant d’avoir un regard autre sur un même film, cela permet une plus grande réflexion sur ce dernier.Merci d’avoir donné ton avis sur ce film.
je sais pas ce qu’on peut aimé dans ce film mais les 5 dernières minute j’été mdr c’est un pur navé ce film pourtant les film de torture j’en es vu mais la ya pas d’intéré a visionné ce film
Un impact bien dangereux car on peut se laisser sombrer dans la folie de ce psychopathe, dixit MATEO. Et ensuite il se pose la question de savoir si nous ressemblons pour la plupart à ce fou? Qu’il parle pour lui, car beaucoup de gens aiment à se procurer un peu de frisson avec des trucages réussis, sans pour autant rêver de torturer qui que ce soit. Le film en lui-même manque simplement d’un scénario, c’est un huit-clos infernal et sans surprise, Je n’ai pas été choquée, (j’en ai tant vu), mais vite lassée de cet enchaînement de tortures sans réelle histoire à raconter, je vais de ce pas revoir Hostel ou Saw, des vrais films avec une histoire, du suspens, etc…Je propose à MATEO de visionner des snuff-movies, si c’est ce qui le branche.