Godzilla vs MechaGodzilla
Titre anglais : Godzilla 14: VS. the Bionic Monster
Titre original : Gojira Tai Mekagojira
Réalisé par : Jun Fukuda
Année : 1974
Pays : Japon
Genre : Monstre
Durée : 1h30
Interprété par
Daimon Masaaki
Hirata Akihiko
Koizumi Hiroshi
Sahara Kenji
Kishida Shin
Compositeur : Sato Masaru
Scénario : Une prêtresse de la famille royale a une vision terrible d’un monstre venant pour détruire la terre.Simultanément, une caverne est découverte sur un chantier de construction…
Critique
Après avoir réalisé Godzilla vs Megalon (critiqué sur mon site), à vrai dire pas très bon, mais qui m’avait fait mourir de rire, Jun Fukuda revient à la charge, un an après, avec Godzilla VS MechaGodzilla, 20ème anniversaire du lézard vert avec des acteurs assez connus comme Akihiko Hirata, ayant joué dans d’autres films Godzilla, Hiroshi Koizumi qui été présent dans Le Retour de Godzilla en 1955 et Shin Kishida.
Intéressons-nous tout d’abord au scénario de cet épisode.
Sur l’île d’Okinawa, une jeune femme est prise d’une vision d’un monstre destructeur.
De l’autre côté, un homme trouve un morceau de métal inconnu dans une caverne près d’un chantier de construction, un métal qui s’avère être du titanium cosmique, et celui-ci trouve également une statuette qui représente le protecteur des Azumis, King Seezer, qui sera par la suite étudiée par des archéologues.
Quelque temps après ces découvertes, Godzilla sort de la mer et commence à tout casser sur son passage, à la grande stupéfaction des Japonais, puisque Godzilla avait déjà prouvé qu’il été bien leur défenseur.
Ils seront encore plus décontenancés lorsqu’ils apercevront que Godzilla se met à affronter Angilas, qui sont supposés être amis.
Mais la supercherie est vite découverte, lorsque le véritable Godzilla arrive, et découvre lors de cet affrontement, que le premier Godzilla n’est en réalité qu’un clone crée de toutes pièces par des extra-terrestres qui tente de prendre possession de la terre.
Godzilla va donc devoir affronter son double mécanique, qui possède nombreuses armes, comme des canons lasers, des boucliers magnétiques, ou encore des lances torpilles.
Dans Godzilla VS MechaGodzilla, on échappe de justesse au ridicule, comme les séances de catch entre monstres, qu’on avait pu voir dans Godzilla Vs Megalon, et offre donc cette fois-ci, un scénario un peu plus travaillé, qui mêle Science-Fiction et espionnage.
On voit également une violence assez forte entre les monstres, notamment, le combat entre MechaGodzilla et Angilas, qui se fait pratiquement arracher la bouche de force, dans une marre de sang.
Par contre, le combat final délire un peu, avec la multitude d’armes de MechaGodzilla et l’arrivée d’une bestiole assez fun, King Seezer, un monstre entre un chien et un lion démoniaque, qui sera appelé par la prêtresse du début du film, grâce à un champ d’incantation, uniquement instauré pour l’entendre chanter.
Le problème de ce Godzilla VS MechaGodzilla, c’est que je l’ai trouvé moins fun.
Bien sur, le scénario n’est pas trop mal, mais je ne me suis pas autant amusé qu’avec Godzilla VS Megalon, même si celui-ci était franchement raté.
Le souci, c’est qu’après le premier affrontement entre Godzilla et MechaGodzila, les deux monstres partent chacun de leur côté pour reprendre des forces, jusqu’à la fin du film, ce qui laisse place aux intrigues de second plan, pas franchement palpitantes.
Néanmoins, quelques bonnes idées sont présentes, comme la pipe à tabac qui permet de tordre les neutrons, ou des extra-terrestres qui retrouvent une apparence digne de la planète des singes à leur mort.
En conclusion, encore un épisode de Godzilla qui ne permettra pas de rendre un réel hommage au lézard vert (en même temps, je n’ai vu que deux épisodes pour le moment).
Néanmoins, c’est toujours aussi amusant de voir les effets spéciaux de l’époque et les décors en carton et papier mâché.
Jun Fukuda ne semble pas être l’un des meilleurs réalisateurs de la série des Godzilla contrairement à Inoshiro Honda, qui la prochaine fois, sera le réalisateur du Godzilla que je tenterai de regarder pour comparer les deux.