New Prison Walls of Abashiri
Réalisé par : Makino Masahiro
Année : 1968
Pays : Japon
Genre : Yakuza
Interprété par
Ken Takakura
Nagato Hiroyuki
Matsuo Kayo
Sask Ai
Scénario : Suehiro Katsuji revient de la prison d’Abashiri et veut tenter de faire front contre un gang de marchands chinois durant la période après guerre au Japon.
Critique
Voici le second épisode de la série Abashiri Prison, un épisode assez difficile à obtenir, mais pour moi, rien n’est impossible, même si cet épisode en DVD n’est pas de très bonne qualité (image et son), j’ai tout de même franchi le pas, car ayant vu le premier épisode, je voulais bien évidemment, suivre les aventures de Ken Takakura.
L’histoire se déroule quelque temps après la fuite de Katsuji de la prison d’Abashiri, il revient dans sa ville natale, mais suite à une altercation avec des militaires américains, il va retourner en prison, une nouvelle prison, différente de celle d’Abashiri, mais toujours dans le froid glacial du Japon.
Il va y faire la rencontre de prisonniers américains, qui ne sont guère accueillants envers les Japonais, mais réussira tout de même à se faire accepter à la suite d’une tentative de fuite par ses collègues détenus.
Mais , Takakura, va très vite sortir de prison et rejoindre sa ville natale pour retrouver sa mère (qu’il tenter déjà de retrouver dans le premier épisode).
Il va alors, au cours d’une seconde altercation, comprendre qu’un groupe de Japonais tente de faire main mise sur le trafic de marchandises, donnant du fil à retorde aux marchands locaux, qui sont de plus en plus taxés sur leurs ventes.
Il va en même temps rencontrer un yakuza, avec qui il va se lier d’amitié.
De plus, il va retrouver un ancien camarade qu’il n’avait pas vu depuis longtemps et va former un petit groupe pour tenter d’imposer leurs lois.
Viens ensuite, une sorte de mini-guerre entre le clan de Takakura qui se bat pour la liberté du commerce des marchands, et un clan de Chinois alliés à des Japonais, qui font tout pour taxer les marchands locaux.
Katsuji va également retrouver sa sœur, qui entre temps est devenue prostituée, celle-ci se lamente sur son sort et regrette d’en être arrivé ici pour survivre.
Tout au long du film, Makino Masahiro réussit selon moi, à donner un rythme agréable au film en donnant au spectateur, ce qu’il recherche : de l’émotion, de la violence, et de la loyauté, un tout qui donne à ce second épisode d’Abashiri Prison, un petit gout frais.
Abashiri Prison recèle de bonnes intentions, mais franchement, il ne vaut pas le premier épisode réalisé par Teruo Ishii.
D’une part, parce que ce second épisode est en couleur contrairement au premier épisode, ce qui enlève ce contraste du blanc de la neige et du noir des visages des hommes, mais également, parce que le second épisode ne se déroule que 10 minutes dans une prison, contrairement au premier épisode (on peut se demander la légitimité d’appeler ce film Abashiri Prison 2).
La bande-son est toujours agréable, notamment par l’interprétation de la musique principale du film par Ken Takakura.
En conclusion, un second épisode bien moins puissant cinématographiquement que le premier épisode, néanmoins, le film reste agréable à voir, et permet de revoir Ken Takakura à ses débuts, qui je trouve à un petit air d’Andy Lau.
