Des os de corail, des yeux de perle
Ecrivain : Natsuki Ikezawa
Traduction : Véronique Brindeau , Corinne Quentin
Nombres de Pages : 111
Editeur : Editions Philippe Picquier
Collection : Picquier poche
Langue : Français
Présentation de l’éditeur : Avec Ikezawa, on dirait toujours qu’une voix séjourne parmi nous. Une voix qui ne semble pas d’ici, mais dont il est permis de capter la rumeur à la faveur de certains no man’s land propices aux dialogues avec l’invisible : les champs neigeux d’Un voyage vers le nord, l’île coupée du monde d’où la jeune mère d’Espérance disparaît avec son enfant, ou ce repli du temps, juste après la vie, quand les os retiennent encore un peu de l’âme aimée qui se disperse (Des os de corail, des yeux de perle). Comme un peintre, il sait placer la lumière, réserver les transparences. Il excelle à disposer une scène de neige, des rires de jeunes filles dans le soleil, un banc de poissons minuscules filant dans les profondeurs. Il sait aussi désigner un point invisible au centre de son tableau, et faire de l’impalpable un objet de légende.
Mon Avis
Un petit livre de recueil, la première sur la mort et le respect des dernières volontés d’un défunt conjoint, la seconde sur la vie d’un nourrisson, atteint d’une fièvre enragée, et le dernier Voyage vers le Nord, un parcours initiatique très intéressant.
Ne connaissant pas du tout cet auteur, j’avais tout de même décidé de me lancer attirer par la curiosité et en même temps le petit prix de ce dernier.
Des os de corail, des yeux de perle, c’est à la fois de la tristesse, de la mélancolie et de la poésie.
Un mélange de plusieurs sensations, qui changent à intervalles réguliers, au fur et à mesure des pages.
On se laisse transporter facilement dans les pensées de cette âme défunte, adressant ses derniers mots et sa joie envers sa femme de faire tous ces efforts pour concrétiser ses dernières volontés.
On se laisse également prendre par cette inquiétude d’une mère pour son enfant.
Un petit livre sans prétention, surement bien plus profond que ce que j’en ai retenu.
Ce n’est pas le type de livre dont j’ai l’habitude lire, mais ça se lit tout de même facilement, comparé à certaines autres oeuvres bien plus délicates à comprendre.