Quand Jet Li joue le rôle d’un chien, ça donne Danny the Dog ! Envie d’en savoir un peu plus sur le film de Louis Leterrier ? Lisez mon avis à son sujet !

Scénario de Danny the Dog

Bart a élevé Danny comme un chien, dressé pour tuer. A 30 ans, il ne connaît de la vie que son maître, la pièce dans laquelle il est resté reclus et les combats sanguinaires pour lesquels il est entraîné.

Critique de Danny the Dog

Je suis sur que vous aller vous demander pourquoi cette critique se situe dans la rubrique HK alors qu’il s’agit d’un film américano-francais. Tout simplement parce que Jet Li joue ici un rôle ressemblant à ce que l’on peut voir dans les films asiatiques qu’il a pu tourner. Tout d’abord, on peut dire que Danny the Dog est à la limite entre le Blockbuster et le film « un peu plus recherché ».

Danny the Dog reste un blockbuster par son scénario. Même si celui-ci est relativement novateur (un homme d’âge mental affiché aux alentours de 5 ans 1/2 a été dressé depuis son plus jeune âge par un maître méchant, façonnant Jet Li pour en faire une bête de combat meurtrière et sans émotion), il reste assez classique dans les grandes lignes. L’homme élevé dans la méchanceté va découvrir le bon côté de la vie par la connaissance du personnage de Morgan Freeman pour finalement se retourner contre son premier maître.

Il ne s’agit là ni plus ni moins d’un scénario assez bateau vu et revu dans une multitude de films. Vous l’aurez compris, Danny the Dog ne brille pas par son scénario… Mais alors, me direz-vous, qu’apporte Danny the Dog ??

Et bien c’est là qu’intervient le rôle de Jet Li. En effet pour la 1ère fois, Jet Li n’est pas le sauveur du village, le moine surpuissant, ou encore le guerrier aux humbles idées de libration du monde, mais simplement, il joue le rôle du chien enragé élevé par Bob Hoskins.

Et c’est ici que Danny The Dog devient intéressant. Le rôle de Danny est un rôle plutôt silencieux, et le gros de la communication de Danny passe par le regard, par les yeux de Jet Li. Et je dois dire qu’à ce niveau la performance est plutôt assez forte. Jet Li s’est imprégné de ce rôle, jusqu’à se confondre avec la masse animalière. Et ceci est très intéressant connaissant le parcours de Jet Li dans sa carrière d’acteur. Ainsi, Jet Li va moduler son rôle de chien dressé jusqu’au rôle final d’homme libre.

L’intrigue est tout de même intéressante, car en fait Danny sera sauvé par la musique… Et quoi de mieux que la musique ? Le proverbe « La musique adoucit les mœurs » est ici vérifié. Danny va peu à peu se tourner vers la musique que la violence. Il deviendra un grand admirateur de piano, reflétant le passé de sa mère, et commencera à se laisser entraîner par ces mélodies, loin des arènes de combat et de la vie de chien qui lui est réservé par bob Hoskins.

Les scènes de combats sont vraiment très intéressantes. Évidemment, on ne pouvait pas laisser Jet Li se battre comme dans la plupart de tous ses films. Ici, Jet Li se bat de façon plus féroce et davantage ressemblante à la technique de combat des chiens. Lorsqu’il attrape quelqu’un, il ne le lâche plus, le frappant de toutes ses forces, jusqu’à l’intervention de son maître. On sent bien que Jet Li s’est imprégné de la façon de faire des chiens pour animer les scènes de combats.

Bob Hoskins joue dans Danny The Dog, le rôle du maître mauvais, entraînant Danny pour qu’il devienne une bête meurtrière. Ce rôle est assez intéressant, Bart est un personnage assez balancé entre l’amour qu’il a pour Danny et en même tant, la haine qu’il a envers lui. Contrairement au rôle de Morgan Freeman qui est lui l’image du maître plein d’amour pour son chien le dressant avec affection et non à coup de poing.

Jet Li nous montre ici exactement la psychologie du chien. Au service de son maître, il n’a aucune éthique ou réflexion sur les actions qu’on lui demande de faire. Un jour il va être séparé pendant plusieurs jours par son maître et va se sentir seul et être désorienté. Il sera recueilli par Morgan Freeman et sa fille adoptive, pour peu à peu le pousser à retrouver sa vie d’homme de réflexion. Danny va peu à peu être transformé, il va réfléchir sur ses actions, sur la façon dont il est traité, va peu à peu vouloir retrouver son passé pour comprendre qui il est… Il va retrouver le chemin de l’homme.

Pour finir, Danny the Dog est un film assez mitigé. Malgré le coté « Blockbuster » du film, Danny the Dog reste un film plaisant, intéressant à voir pour les fans de Jet Li qui désire le voir interprété un rôle très différent de ces habituels rôles. Les jeux d’acteurs sont très intéressants et ne font pas de faux pas. Bob Hoskins et Morgan Freeman assurent leurs rôles.

Reste à savoir, si ce genre de film peut vous intéresser. Pour ma part, ce n’est pas trop mon domaine de prédilection, mais j’ai tout de même apprécié ce film même si beaucoup de défauts sont à corriger. Coup de Cœur pour la BO du film composé par Massive Attack qui s’intègre complètement au film.

Informations sur Danny the Dog

2004 | Action | 103 mins | USA/France | Un film de Louis Leterrier | Avec Jet Li, Morgan Freeman, Bob Hoskins et Emmanuel Lanzi

Danny the Dog
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Résumé
Date de la critique
Titre du film
Danny The Dog de Louis Leterrier
Note
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