Beauté de la beauté… Avec un titre comme çà, on s’attend à du grand, à du sublime, à une culture que l’on va pouvoir ingérer, surtout lorsque celle-ci est présentée par Kiju Yoshida, réalisateur de talent, dans une œuvre sensible ayant nécessité un gros travail de la part de ce dernier. Ce n’est rien que 94 chapitres pour 20 épisodes proposés sur ce coffret, qui se consacre entièrement aux maîtres de la peinture occidentale. Voici ma critique de Beauté de la beauté !

Scénario de Beauté de la beauté

À partir de 1973, Kijû Yoshida réalise « Beauté de la beauté », une entreprise d’une ampleur sans égale dans l’histoire du cinéma sur les formes artistiques, aussi scrupuleusement documentée qu’ouverte à l’imaginaire. Sélectionnés parmi les 94 chapitres qui composent cette contre-sommet, les 20 épisodes proposés ici sont consacrés aux maîtres de la peinture occidentale. Confrontant les œuvres à leur environnement géographique et intellectuel, le cinéaste fait entendre à nouveau, au creux des paysages, dans les blancs du tableau, la rumeur d’époques révolues…

Critique de Beauté de la beauté

C’est en réalisant Beauté de la beauté, qu’il mettra de coté la réalisation de longs-métrages à une époque où le cinéma était en pleine crise, une difficulté supplémentaire pour l’artiste, qui doit alors faire face à un climat frileux sur les nouvelles productions.

Découverte de la peinture

Le but de son œuvre, allez à la rencontre des toiles des grands maîtres de la peinture et les proposer aux téléspectateurs. Pour cela, il se dirigeait de ville en ville en réalisant un épisode par semaine. À présent, Carlotta propose ce coffret Beauté de la beauté regroupant l’ensemble des documentaires que Kiju Yoshida à mis en avant pour cette œuvre unique.

Entre le journal vidéo et l’encyclopédie

On se retrouve alors en face d’une œuvre qui se fond à travers le genre de l’encyclopédie et le journal en vidéo. Son objectif premier, proposer une vulgarisation de la peinture, présentant les contextes dans lesquels ces tableaux ont été réalisés, sans pour autant rentrer dans les longues explications historiques, qu’il préfère laisser aux historiens. On est loin d’être face à un documentaire qui cherche à nous faire voir les choses d’une manière bien précise. On se retrouve plutôt au milieu d’une œuvre qui cherche à développer notre réflexion.

Une vision personnelle

Yoshida nous livre avec Beauté de la beauté sa vision sans pour autant nous l’imposer, parfois de manière trop biographique, mais il nous présente les choses, plutôt par son ressenti que par un côté spécialiste du domaine, la manière dont il perçoit le monde à travers ces œuvres. Il est donc à vous de choisir si la peinture au travers d’un honnête homme peut satisfaire votre curiosité de voir l’Europe et sa peinture, d’un œil différent.

Informations sur Beauté de la beauté

Documentaire | Japon | 1974-1977 | Un film de Kijû Yoshida

Beauté de la beauté
Ilo Ilo de Anthony Chen
Ilo Ilo de Anthony Chen
Ilo Ilo de Anthony Chen
Ilo Ilo de Anthony Chen
Ilo Ilo de Anthony Chen
Ilo Ilo de Anthony Chen
Résumé
Date de la critique
Titre du film
Beauté de la beauté de Kiju Yoshida
Note
41star1star1star1stargray