Wandering Ginza Butterfly 2

Wandering Ginza Butterfly 2 Cover

Autre Titre : Wandering Ginza Butterfly : The Wildcat Gambler
Réalisé par : Yamaguchi Kazuhiko
Année : 1972
Pays : Japon
Genre : Yakuza
Durée : 85min
Studio de production : Toei

Interprété par

Kaji Meiko
Sonny Chiba
Kagawa Yukie
Ban Junzaburo
Murota Hideo

Scénario : Nami, une jeune joueuse de BON, retourne à Tokyo pour traquer les assassins de son père. Mais c’est sans compter sur une multitude de tâches à accomplir, comme l’aide d’Hanae, une jeune femme exploitée.

Critique

Qui est assez fou après avoir vu le premier opus de Wandering Ginza Butterfly, pour se jeter sur le second opus Wandering Ginza Butterfly 2 : The Wildcat Gambler, toujours réalisé par Yamaguchi Kazuhiko ? Et bien, c’est moi.

Comme je l’ai déjà annoncé dans la critique du premier volet, Yamaguchi Kazuhiko n’est pas un réalisateur très connu, pourtant il a réalisé quelques films sympathiques dans le domaine du Pinku Eiga, comme le film Tokyo Bad Girls, qu’il réalise en 1970 ou encore Delinquent Girl Boss: Worthless to Confess en 1971, la même année où il réalise également le premier opus de Wandering Ginza Butterfly.

C’est donc en 1972, que Yamaguchi Kazuhito se remet au travail sur la suite avec son film Wandering Ginza Butterfly 2 : The Wildcat Gambler, toujours interprété par Meiko Kaji.

Wandering Ginza Butterfly 2 image 1

En parlant du scénario, The wildcat gambler n’est en réalité en rien la suite directe de Wandering Ginza Butterfly, premier du nom.

Seul, le personnage de Meiko Kaji, qui interprète Nami reste présent dans le premier et le second numéro, même si les motivations et le passé de ce personnage ne sont pas du tout les mêmes dans l’un ou dans l’autre film.

Reste également, le personnage de Miyoko, toujours présente entre le numéro 1 et le numéro 2, ayant dans ce dernier opus réussi à monter dans les échelons, et dirige maintenant, un bar à hôtesse.

Wandering Ginza Butterfly 2 image 2

Dans ce Wandering Ginza Butterfly 2 : The Wildcat Gambler, Nami revient à Ginza pour trouver l’homme qui a assassiné son père lors d’une partie de Bon, ce jeu de cartes bien connu au Japon.
Elle va donc errer de salles de Bon en salles de Bon, afin de trouver un indice sur l’homme qu’elle doit assassiner.

Au cours de ces visites, elle va rencontrer une sorte d’inspecteur de bas étage, avec un bégaiement prononcé, interprété par Sonny Chiba, l’unique.

La mayonnaise aurait pu prendre, si le réalisateur du film était un peu meilleur que cela.
Yamaguchi est connu tout de même pour avoir raté le quatrième épisode de la série Street Fighter avec son titre Sister Street Fighter, qui n’a rien apporté à la série et de plus, fit de l’ombre à Sonny Chiba.

Wandering Ginza Butterfly 2 image 3

Yamaguchi semble aimer reprendre des séries déjà existantes, puisqu’il avait également repris le flambeau pour la série Delinquent Girl.

Ici, dans Wandering Ginza Butterfly 2 : The Wildcat Gambler, on retrouve les éléments dans bon film d’exploitation, comme d’une part, l’actrice Meiko Kaji, des jeux de hasard et clandestins, de la mafia japonaise, de l’exploitation de jeunes filles livrées à des gérants de bar peu scrupuleux.

Même si Meiko Kaji est présente, elle n’est pas encore aussi puissante que dans La Femme scorpion réalisé la même année (pour le premier épisode) ou encore Lady Snowblood, quelques années plus tard.

Wandering Ginza Butterfly 2 image 4

En Conclusion, même si Wandering Ginza Butterfly 2 : The Wildcat Gambler n’est pas très bon, il permet de voir la belle Meiko Kaji, et pour ceux qui sont en manque, ça permet tout de même de se mettre quelque chose sous la dent.

Le film est très formaté, un peu de musique des années 70, des voitures d’époque, des dialogues politiquement corrects, et un style vestimentaire bien particulier.
Contrairement au premier opus, Wandering Ginza Butterfly 2 : The Wildcat Gambler sent le réchauffé.
Le jeu de bon remplace difficilement le jeu de billard du premier numéro, et le film n’apporte vraiment pas grand-chose au cinéma du genre.

Sonny Chiba n’est pas à son honneur dans ce film, par une direction, qui n’est pas à la hauteur du casting dont elle dispose.

Il reste donc uniquement Meiko Kaji pour susciter l’unique intérêt du film.
À moins d’être un grand fan comme moi de Meiko Kaji, choisissez plutôt d’aller consulter des films avec Meiko Kaji, bien supérieur à celui-ci.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Wandering Ginza Butterfly 2 de Yamaguchi Kazuhiko
Note
31star1star1stargraygray