The Stool Pigeon

Dante Lam, que dire sur ce réalisateur ? A chacun de ses nouveaux films, c’est toujours un mystère. Va t-on tomber sur une infâme bouse ou sur une nouvelle lueur d’esprit ? Car si Dante Lam est capable de nous pondre de belle réussite, il est aussi capable de nous offrir les films les plus prétentieux qu’il soit. Du coup, le spectateur est méfiant, il se demande si dépenser deux heures de son temps sur son nouveau métrage est une chose à faire ou pas ? C’est ce que nous allons voir dans The Stool Pigeon, le soit disant Beast Stalker 2.

Tout d’abord, le casting de The Stool Pigeon est au rendez vous, Nick Cheung et Nicholas Tse, que demandez de plus ? Et bien pour être franc, j’aurai aimé plus. Car si nombreux ont été satisfait, moi, je ne suis pas un grand fan de ces acteurs. Je suis plus du genre à me retrouver chez Simon Yam ou Anthony Wong, mais bon, que voulez vous, on ne peut pas avoir tous le temps ce que l’on souhaite. Alors oui, Nick Cheung à reçu un prix pour le meilleur acteur avec ce rôle, mais çà ne fait pas tout, surtout en question de gout. Quand à Nicholas Tse, dans le rôle du Stool Pigeon (l’indic), c’est correct, mais une fois encore, je ne suis pas fan de ce dernier. Résultat, seule Guey Lun-Mei m’a accroché, certes surement aussi parce qu’il s’agit d’une femme.

Du coté du scénario de The Stool Pigeon, c’est correct selon moi. Le film ne traine pas en longueur, le suspense est là, les scènes d’actions aussi, on n’a forcément peu de choses négatives à dire à ce sujet. Sauf peut-être, cette sous-intrigue de l’inspecteur et de sa prof de danse, qui au final, n’est pas très claire et nous fait fatalement décroché. Certes, çà enfonce encore plus le moral de l’inspecteur et de sa descente aux enfers, mais tout de même, je ne pense pas que cela soit autant bénéfique pour l’histoire de The Stool Pigeon au final.

Coté réalisation, The Stool Pigeon est plutôt sobre, sans pourtant autant oublier, l’énergie violente des scènes d’action. Niveau photographie, on acquiesce, et niveau bande-son, on félicite le travail. Mais au final, ce n’est pas si spectaculaire, que ce soit sur la forme ou sur le fond. Certes, c’est bon, c’est plaisant à regarder, mais qu’a t-il de neuf à offrir ? C’est un polar HK correct, mais aujourd’hui, j’en demande toujours plus. Éternel fan de la grande époque des studios de la Milkyway, reverrais-je un jour, ces incroyables films du genre ?