Screwed

Screwed Cover

Titre original : Neji-shiki
Réalisé par : Teruo Ishii
Année : 1998
Pays : Japon
Durée : 1h27
Genre : Multi-genre

Interprété par

Asano Tadanobu
Fujitani Miki
Tamba Tetsuro
Yuko Fujimori
Kazuhiko Kanayama
Hideo Sunazuka
Kaoru Mizuki
Nijiko Kiyokawa
Tsugumi

Scénario : Un jeune couple a peu à peu des difficultés pour payer le loyer de leur appartement.
Ils vont alors trouver des solutions afin de continuer à entretenir leurs liaisons, mais Tsube deviendra soupçonneux du comportement de sa petite amie qui va le conduire directement en enfer…

Critique

En voici un film complètement barjo.
Eh oui, c’est bien un film du réalisateur Teruo Ishii, ayant déjà travaillé sur Female Yakuza Tale, Abashiri Prison ou encore The Blind Woman’s Curse.

Teruo Ishii après avoir réalisé un bon nombre de films dans les années 60 à 70, il revient au gout du jour avec 3 films, Screwed en 1998, Jigoku en 1999 et Blind Beast vs. Killer Dwarf en 2001.
Le film en question dans cette critique est Screwed, surement l’un des Ishii Teruo les plus extravagants.

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Screwed est basé sur un manga de Yoshiharu Tsuge.
Les travaux de Tsuge sont des histoires assez personnelles traitant pour la plupart d’angoisse mentale et de faire face a ses peurs.

L’histoire est la suivante, Tsube, interprété par Asano Tadanobu vit depuis un moment avec sa petite amie Kuniko (Miki Fujitani)

C’est un cartooniste torturé, et elle travaille à l’extérieur pour revenir chaque jour et entretenir cette relation unique.

L’argent se fait rare, ils ne peuvent plus s’offrir le luxe de payer le loyer du leur appartement, ce qui va forcer Kuniko à trouver un autre travail.

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Tsube quant à lui va choisir de rester dans l’appartement d’un de ses amis, Kimoto, interprété par Kazuhiko Kanayama, mais va le ramener à reconsidérer sa position difficile de collocation.
Lorsque Kuniko rend visite à Tsube, ce dernier devient suspicieux sur ses relations et pense que sa copine le trompe.

Il va alors tenter de se suicider, mais sera ramené d’urgence à l’hôpital, à son réveil, il décide de faire un incroyable voyage dans la montagne, et va tenter peu à peu de se découvrir.

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Connaissant quelque peu Teruo Ishii par ses œuvres, on retrouve bien évidemment l’usage de la saturation des couleurs.
On passe de couleurs ternes, mais tout de même éclaircit par la lumière pour les scènes de narration, pour aller jusqu’à une image teintée d’un filtre rouge pour les scènes plus torrides.

On assiste donc dans ce film au périple de Tsube, un parcours complètement déjanté, où il tentera à un moment du film de trouver un docteur, mais sera amené à ne trouver que des fantasmes ou autres hallucinations de son cerveau.

L’univers de Teruo Ishii est vraiment particulier, et je dois dire que Screwed n’est pas le type de film que j’apprécie, pourtant cette expérience cinématographique était tout de même intéressante et peu commune.

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Je trouve qu’il est très difficile d’apprécier cette œuvre à sa juste valeur, chacun pensera différemment de l’autre après avoir vu cet ovni.
Pour ma part, je n’ai pas tellement accroché que ça.

Évidemment, l’univers unique de Teruo Ishii est tout à fait intéressant et surtout propre à lui-même, mais ne fait pas tout dans un film.

Certains seront aux anges, d’autres comme moi auront un avis mitigé.
Heureusement qu’Asano Tadanobu était présent, sans cela, je pense que le film n’aurait pas autant été intéressant que cela.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Screwed de Teruo Ishii
Note
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