Une Parfaite Chambre de Malade

Une parfaite chambre de malade Cover

Ecrivain : Yôko Ogawa
Nombre de pages : 152
Collection : Babel
Editeur : Actes Sud
Traduit par : Rose-Marie Makino-Fayolle
Pays : Japon
Prémière publication : 1989 et 1988

Présentation de l’editeur : Une jeune fille vient d’apprendre que son frère est malade, qu’il doit passer les derniers mois de sa vie à l’hôpital. Jour après jour elle lui rendra visite. De jour en jour leur intimité, la qualité de leur relation va s’intensifier pour devenir le centre de leur existence. Dans la quiétude de la chambre blanche, le temps passe au rythme des saisons…
Une jeune femme vient de confier sa grand-mère à une institution médicalisée. Aujourd’hui devenue totalement dépendante, silencieuse et immobile, la vieille dame semble peu à peu s’effacer de toute réalité. Dans la mémoire et l’inconscient de sa petite fille, la solitude est immense…
Dans ces nouvelles écrites en 1989, Yôko Ogawa n’évoque pas simplement la douleur de la mort ou la violence de la maladie, elle explore déjà ce sas très particulier, ce passage de la vie à l’absence qui génère un accomplissement des sentiments parfois incomparable avant de venir s’inscrire dans la mémoire.

Mon Avis

Une parfaite chambre de malade est écrit par Yoko Ogawa , auteur déjà du livre L’annulaire dont la fiche littéraire est disponible sur le site.
Ici Yoko place son histoire dans une relation entre une soeur, son frère qui vient d’apprendre qu’il lui restait peu de temps à vivre et que ce dernier devait finir ses jours à l’hôpital, et un médecin travaillant dans l’enceinte de l’université ou se situé l’hôpital.

La plupart du livre se déroule dans l’enceinte d’une chambre de malade comme l’indique le titre de cette oeuvre, dans laquelle les trois personnages précédemment évoqués vont se mouvoir, espérer, aimer et se découvrir.

Cette chambre est une chambre aseptisée, de couleur blanche comme une pureté venue du ciel.
On y découvre la relation fragile entre une fille et son frère, qu’elle commence à découvrir réellement au moment où celui-ci ne peut espérer vivre encore longtemps.

Une parfaite chambre de malade est selon moi en dessous de son livre L’annulaire.
Il n’est pas non plus inintéressant, mais celui-ci manque ce qui fait l’ambiance que l’on pouvait ressentir en lisant  L‘annulaire, cet univers à la fois malsain et étrange.
Le dénouement du livre Une parfaite chambre de malade est intéressant sans pour autant être extraordinaire, mais il apporte tout de même une réflexion sur cette situation décrite avec une grande précision.

Le livre est composé également du titre La désagrégation du papillon mais à vrai dire, je l’ai lu dans le tramway et je n’ai pas réussi à tout saisir.
Je m’abstiens donc d’en parler, mais sachez qu’il est contenu dans l’édition présentée, mais que le style est réellement plus ardu qu’ Une Parfaite chambre de malade.

Pour conclure, le livre est tout de même bon, mais personnellement à choisir, je préfère l’annulaire

Citation

« …Quand je pense à mon jeune frère, mon cœur saigne comme une grenade éclatée.Je me demande pourquoi.Peut-être parce que nous étions deux et que nous n’avons pas reçu beaucoup d’affection de nos parents.Je crois aussi que c’est parce qu’il est mort terriblement jeune… »

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Une Parfaite Chambre de Malade
Note
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