Blame Volume 1

Blame Volume 1 Cover

Ecrivain/Dessinateur : Tsutomu Nihei
Edition : Glénat
Langue : Francaise

Présentation : Killy est un enquêteur à la recherche d’un terminal génétique et d’un porteur de gènes sains. Il travaille indirectement pour le compte d’un certain bureau gouvernemental, instance de la résosphère. Au cours de sa quête, il rencontre Shibo, une scientifique qui se propose de l’accompagner. Shibo et Killy doivent faire face à des silicates, ainsi qu’à des sauvegardes, étranges créatures poursuivant un but bien précis dans une guerre technologique où il n’y a ni pitié ni prisonniers.

Mon Avis

Blame Volume 1, nous plonge dans un univers inconnu, high-tech et sombre.
Dès les premières minutes de lecture (je dis lecture, mais il s’agit davantage de fixation successive d’image travaillée), on se retrouve face à Killy, un jeune homme accompagné d’un mystérieux enfant muni à priori de gênes non-modifiés.
Néanmoins, on ne comprend pas qui est ce personnage, que fait-il , où va-t-il, et ce qui va bien pouvoir lui arriver.
Blame , c’est avant tout une très forte tendance au mutisme, dirigé par le personnage principal, Killy.
En effet, Blame n’est pas très loquace, ce qui permet en un sens de se consacrer au design de ce dernier.

Blame Volume 1 Image 1

Et c’est là que l’on retrouve la patte de Tsutomu Nihei.
Blame est avant tout, selon moi, un manga stylisé dans un univers cyberpunk, chose peu commune.
Le Monde de Blame est également immense, peuplé d’escaliers en tout genre.
Ici, n’espérez pas trouver une plante ou un marchand de sandwichs, Blame n’est fait que de métal froid, impersonnel, et révélateur de l’univers sombre qui l’entoure.

Blame Volume 1 Image 2

L’ambiance est évidemment très mystérieuse et on ne sait jamais où et quand, il se passe quelque chose.
On est aussi surpris voire même plus des événements qui se déroulent dans Blame, que le personnage principal, restant pour la plupart du temps imperturbable.

Dans ce Volume 1, on plonge simplement dans cet univers sans en apprendre le sens.
Le Volume 2 permettra sans doute d’éclaircir ce monde high-tech, déshumanisé.
Un Volume 1 plutôt bon et intrigant.