The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker

Titré dans sa version complète The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker est sûrement le plus long titre de film asiatique que j’ai eu l’occasion de croiser. Évidemment, cela m’a intrigué et voici donc ma critique du film The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker !

Scénario de The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker

Shiina emménage à Sendaï pour aller à l’université. Là, il fait la connaissance de son nouveau voisin, l’étrange Kawasaki, avec qui il partage une passion pour Bob Dylan et la chanson « Blowin’ in the Wind ». Très vite, Kawasaki lui racontre l’histoire de leur autre voisin venu du Bhutan, qui ne se remet pas de sa séparation d’avec Kotomi (qui est aussi l’ex-petite amie de Kawasaki) et demande à Shiina son aide pour cambrioler une librairie et voler un dictionnaire…

Critique de The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker

Ce film de Yoshihiro Nakamura fait principalement appel à une narration bien menée pour une histoire assez noire. Cependant, le twist final et la rétrospection pour l’expliquer ne sont pas aussi convaincants qu’ils le devraient. Malgré tous, les personnages et leur jeu permettent au produit dans son ensemble d’être intéressant et plutôt solide.

Une histoire de braquage de librairie

Dans The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker, on suit l’histoire de Gaku Hamada, qui interprète le rôle de Shiina, un nouvel étudiant qui arrive à Sendai pour rentrer à l’université. Il n’obtient pas un très bon accueil, jusqu’au jour où il chantonne du Bob Dylan et croise un petit branleur, Kawasaki, ainsi que son univers excentrique. Kawasaki souhaite que Shiina l’accompagne avec un fusil pour effectuer un braquage d’un magasin de livres.

Un bon travail d’équipe

Le titre du film fait référence aux différents termes existants au Japon au sujet des canards pour un long-métrage au sujet noir. Le twist que Nakamura et le coscénariste, Kotaro Isaka, est bien mené et sert le dessein du métrage avec brio. Le réalisateur emploie un bon nombre de flashbacks pour remplir les espaces manquants. Mais malgré la répétition de certaines scènes, les flashbacks ne sont pas superflus, mais sont utiles au déroulement de l’histoire.

Une comédie profonde…

The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker semble être une comédie quand on débute le film, mais peu à peu se transforme en quelque chose de plus fort, de plus intense et cela fonctionne sur le spectateur. Nakamura prolonge un peu ses scènes, mais les situations qu’on y aperçoit sont intéressantes, notamment en raison des relations entre les personnages et les multiples problèmes auxquels ils sont confrontés. On y retrouve notamment, le sujet de la xénophobie japonaise, mais aussi les conflits entre cultures.

Des personnages attachants

Il y a également des événements qui trouvent écho dans le récit et qui se déroulent parfois de manière inopinée. Les personnages interprétés sont attachants, que ce soit le rôle d’Hamada, d’Eita ou encore ce cher Ryuhei Matsuda, qui vole un peu la vedette du film, avec son apparition un peu tardive dans l’aventure.

Un long-métrage bien mené, mais avec des défauts

Une fois qu’on découvre les rebondissements du film, The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker devient de plus en plus intéressant. Même si certains tumultes dans le scénario auraient pu être évités. C’est également dommage que certaines situations et personnages-clés ne soient pas plus développés par le réalisateur. Il y a aussi des longueurs qui font trainer le film et le protagoniste principal, alors que cela n’était pas nécessaire.

Mais il faut le dire, pour un film plutôt commercial, The Foreign Duck, the Native Duck and God in a Coin Locker est tout à fait satisfaisant et devrait plaire à un public qui apprécie les films lents avec un récit plus important que la moyenne qui ne manquera pas de vous triturer la cervelle. Un bon petit métrage !