Sin City
Etats-Unis | 2005 | Action/Policier | 123 mins | Un film de Robert Rodriguez et Frank Miller | Avec Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba et Benicio del Toro
Scénario de Sin City
Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales. Hartigan s’est juré de protéger Nancy, une strip-teaseuse qui l’a fait craquer. Marv, un marginal brutal mais philosophe, part en mission pour venger la mort de son unique véritable amour, Goldie. Dwight est l’amant secret de Shellie. Il passe ses nuits à protéger Gail et les filles des bas quartiers de Jackie Boy, un flic pourri, violent et incontrôlable. Certains ont soif de vengeance, d’autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché.
Critique de Sin City
Sin City, c’est le genre de film qu’on te conseilles de voir, mais qui finalement se révèle être une étrangeté graphique sans réel intérêt. Alors attention, je ne dis pas que le film est mauvais, mais si on lui retire son aspect graphique, il ne reste pas grande chose inintéressant à voir. En même temps, je le savais déjà, Sin City à son époque, faisait parler de lui uniquement sur son aspect visuel. Jamais je n’es entendu de louanges concernant son scénario ou les acteurs qui montraient tout leur talent.
Mais si je reste dans cette critique sans fond, je sais déjà qu’on me regardera d’un mauvais œil. Tout d’abord, la réalisation, avec Robert Rodriguez en co-réalisation avec Frank Miller, responsable des 3 romans graphiques portant le nom de Sin City, cherche à retranscrire l’univers des bouquins mais en plus de çà, de créer l’adaptation la plus fidèle sur nos écrans. N’étant pas connaisseur de Frank Miller, cet élément n’est pas un gage de qualité dans mon raisonnement.
Graphiquement, ok, c’est sympa, c’est stylé, travaillé, on aurait presque l’impression d’être en face d’un comic bien dark. En faisant intervenir de temps en temps la couleur, le réalisateur cherche à gagner de l’assurance dans sa mise en forme. Le noir et blanc étant aujourd’hui arrivé à une parfaite maitrise par nombreux réalisateurs, la couleur elle, ne fait que ses premiers pas. Bref, ce n’est pas sur le plan visuel que Sin City perd des points, au contraire, mais c’est sur le reste.
Coté scénario, c’est simple, très simple, trop simple. C’est très primaire et très dirigé pour un public masculin. On y voit des femmes dominatrices, des hommes pervers, un monde emprunt au sexe, mélangé à une ambiance des années 50. Sur le casting, je ne vais pas être méchant, on a le droit à de belles gueules, entre Mickey Rourke, Benicio Del Toro, Elijah Wood ou bien sur Bruce Willis. Mais concrètement, ce n’est pas çà qui a réussit à me sortir d’un sentiment mitigé face à cette œuvre.
Ce n’est pas mauvais, mais lorsqu’on est un habitué du cinéma, Sin City n’a pas de quoi se venter d’être un excellent film. Certaines critiques en font son éloge, allant même jusqu’à le situer à coté de films vraiment culte comme 2001 L’odyssée de l’Espace ou Citizen Kane, pour leur intemporalité et leur cachet artistique. Pour ma part, je le placerai sur une étagère, bien planqué. Vite vu, vite oublié ou presque.
Sin City, est un film unique, d’un graphisme époustouflant!
Un cocktail Molotov, façon glamour et BD.
Pour moi c’est un chef-d’œuvre délicieux et hallucinant!