Rainbow Eyes

Rainbow Eyes est un polar coréen avec un style particulier ! Mais ce style va-t-il plaire à tout le monde ? Afin de vous en dire plus, je vous propose ma critique du film Rainbow Eyes !

Scénario de Rainbow Eyes

Le propriétaire d’un club de gym est sauvagement assassiné. Les maigres pistes d’un cheveu et de l’ADN à partir d’une tache de sang tendent à incriminer un maître nageur, avant que la piste ne bifurque vers une sombre page du passé de l’homme.

Critique de Rainbow Eyes

Après Fighter in the Wind, le réalisateur Yang Yun-Ho revient avec un polar au nom de Rainbow Eyes, scénaristiquement intéressant et visuellement plaisant. Mais malheureusement, celui-ci est trop stéréotypé et surtout sans une réelle âme à cette œuvre cinématographique. Le film semble être sur de son talent technique, mais malheureusement, celui-ci n’a pas autant de potentiel commercial qui le faudrait.

L’histoire d’un serial killer

Rainbow Eyes tourne autour d’un serial killer qui défie toute logique de raisonnement. Mais il défie également la vigilance des policiers chargés de résoudre cette affaire et la première victime est un dirigeant d’un club de sports qui semble avoir été victime d’un grand nombre de coups de couteau. La seconde victime est un entraîneur de natation qui était en réalité le suspect numéro 1 du premier meurtre.

Alors que le troisième meurtre se prépare, la police envoie le détective Cho Kyeong-yoon sur place, interprété par Kim Gang-Wu, à la recherche d’indice et découvre que le meurtrier est finalement introuvable. Il sait simplement qu’il se nomme Lee Yoon-seo et qu’il se trouve être la personne s’étant fait maltraiter en camp militaire il y a 10 ans déjà avec les trois victimes de ces meurtres en série.

L’homosexualité chez les militaires

Rainbow Eyes parle d’homosexualité dans le domaine militaire qui habituellement refuse cette forme de sexualité. Le problème c’est que ce sujet est délicat, hautement polémique et peut déborder à tout moment. Difficile donc pour le réalisateur de s’attacher à décrire celle-ci sans y perdre son objectivité.

Trop tard dans la course ?

Malheureusement pour lui, le film The Unforgiven avait déjà avant lui, exploré ce sujet avec un plus petit budget et moins de style. Rainbow Eyes a donc une difficile tâche, faire mieux que son prédécesseur et à vrai dire ce n’est pas avec ses scènes de motos ou de flash-back en pagaille, qui donne une plus grande crédibilité au film.

Le scénario, le point important

Le scénario est tout de même le point important de Rainbow Eyes et celui-ci a longtemps été gardé secret des journalistes pour qu’ils ne révèlent pas les points importants de celui-ci. Et contrairement à ce qu’on peut lire dans cette critique, il ne faut pas croire tout le temps à ce qu’on lit. Parfois la vérité se cache bel et bien autre part, comme le suggère la scène finale du film.

Déroulement bancal et incohérences

Cependant, les incohérences du scénario et le déroulement de celui-ci sont bien trop bancals pour satisfaire le connaisseur. Certaines scènes sont également trop grossières, en somme, le sujet de Rainbow Eyes aurait pu sûrement être mieux traité. D’ailleurs, The Unforgiven a mieux réussi de son coté, donc bien évidemment, dirigez-vous sur celui-ci dans un premier lieu.