Lignes
Ecrivain : Ryu Murakami
Nombres de pages : 269
Editeur : Editions Philippe Picquier
Collection : Picquier poche
Langue : Français
Présentation : Que deviennent les hommes lorsque leur propre humanité a fini par déserter ? Victimes d’une solitude extrême, en proie à leurs pulsions violentes, les passants qui hantent Lignes s’entrecroisent, sans que leurs destins s’en trouvent modifiés ou enrichis. Tout au plus pourra-t-on remarquer une cicatrice de plus, un espoir déçu supplémentaire.
Mon Avis
Lignes est le troisième roman que je lis de l’auteur, Ryu Murakami, qui revient dans un univers proche de celui de Miso Soup, un univers trash, où les prostituées et les hommes malsains pullulent.
Le monde dépeint pas Murakami contamine littéralement la lecture de l’oeuvre, mélange de nausée et de vertige, un univers perturbant où la violence est plus que malsaine, une violence perverse et dégradante, malgré une narration fluide et naturelle, aussi longue que les nuits à Tokyo.
Lignes, c’est tout simplement un monde sans humanité ou presque, puisque parfois, le monde ne tourne plus autour du sexe et de la violence, mais autour d’une jeune fille capable de lire dans les câbles électriques.
Une fille que l’on retrouve plusieurs fois dans ce roman, entre la vie d’autres personnes, tous plus soumis les uns plus que les autres, au monde qui les entoure.
D’ailleurs, c’est plus de 20 personnages que l’on peut croiser dans Lignes, qui couchent avec tous le monde à tout va, Lignes est surement l’un des meilleurs ouvrages de Murakami, même si Miso Soup était plus simple à suivre selon moi.
Lignes, c’est une sorte d’ouverture sur un monde de la nuit, un monde dangereux et dénué de sens, un peu parfois comme l’humanité.
Une oeuvre intéressante qui ravira les fans de l’auteur.
