Green Snake

Critique de Green Snake

Green Snake est surtout à la base, un pari visuel audacieux du réalisateur Tsui Hark (Time and Tide). Après avoir tourné Il était une fois en Chine 2 et 3, il se plonge dans ce film, véritable œuvre fantastique, unique en son genre. « Green Snake est réalisé sur une adaptation d’une vieille légende chinoise remit au goût du jour avec les effets-spéciaux en conséquences.

Film opéra ?

Green Snake pourrait être considéré comme une œuvre cinématographique à part entière, car ce dernier peut-être également considéré comme un extraordinaire opéra d’une simplicité remarquable. On est donc face à la légende de deux sœurs interprétées par Maggie Cheung et Joey Wong qui tentent de mener une vie paisible en gardant leur secret des habitants du village… En réalité, ces deux sœurs ne sont que des serpents ayant la faculté de se métamorphoser.

Green Snake, la comédie musicale ?

Le film est parsemé de touche d’humour, d’un moine taoïste faisant penser à un personnage tout droit sortie d’un manga, ce métrage est au final une comédie et non pas un film sérieux respectant la légende au poil. La légende à plutôt un coté dramatique, cela dit, Tsui Hark y met d’avantage d’humour dans son adaptation.

Kitsch, mais pas si mal

Le film datant de 1993, les effets spéciaux peuvent faire sourire, mais l’aspect visuel est tout de même travaillé, les filtres de couleurs viennent renforcer cette dimension fantastique dans un univers chinois quelque peu magique. Autre point positif du film, sa bande son qui vient donner encore un peu plus de caractère à ce dernier.

Deux sœurs, deux serpents

Green Snake à été humanisé. Les deux sœurs, divinités du serpent sont d’avantage humain que Reptile. On s’attache donc à ses deux sœurs, personnages féminins et principaux du film, Green Snake sera plaire aux plus fervents admirateurs de film basé sur des légendes dans un univers onirique et fantastique.