Dororo

Dororo Cover

Réalisé par : Shiota Akihiko
Année : 2007
Pays : Japon
Genre : Action/Fantastique
Durée : 2h19

Interprété par

Tsumabuki Satoshi
Shibasaki Kou
Aso Kumiko
Eita
Gekidan Hitori
Harada Mieko
Harada Yoshio
Nakai Kiichi
Tsuchiya Anna

Chorégraphe : Tony Ching Siu-Tung
Scénariste : Nakamura Masa & Shiota Akihiko
Histoire originale : Tezuka Osamu

Critique

Dororo, célèbre manga de Tezuka Osamu, pourtant pour moi, il reste encore assez obscure, puisqu’avant de voir le film, je n’avais jamais vu le manga, et je n’avais joué qu’au jeu « Blood Will Tell » sur Playstation 2, qui s’en inspire grandement.

Réalisé par Shiota Akihiko, à qui l’on doit le très bon Harmful insect mais également le film Canary, se lance dans l’adaptation de ce manga, une chose périlleuse et bien différente de sa filmographie.

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L’histoire de Dororo est la suivante, un guerrier proche de la fin réalise un pacte avec les démons pour sauver son clan et obtenir la force de conquérir le monde.
Pour cela, les démons lui demandent de sacrifier le corps de son fils qui doit prochainement naitre.
À sa naissance, l’enfant n’est qu’un tronc, sans jambes ni bras, et sera abandonné par ses parents.
Il sera recueilli par un vieil homme qui lui confectionnera des jambes et des bras, cachant deux lames, qui lui permettront de vaincre les démons et de récupérer les 48 parties de son corps.

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Le scénario est plutôt intéressant, on peut le dire, le souci, c’est qu’il tire beaucoup sur le côté fantastique, et on sait que les pays asiatiques ne sont pas réputés pour réaliser de bons films dans le domaine.
C’est pourquoi Dororo, mélange plusieurs genres, passant du fantastique à l’action, menée avec des pointes d’humour qui reste très discutables par la présence de Dororo, une fille se prenant pour un homme, voleur à l’étalage qui croisera le chemin de Hyakki-maru, le jeune homme s’étant fait greffer les membres du corps comme cité précédemment.

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Le bon côté de Dororo, est les combats pour récupérer une partie du corps de Hyakki-maru contre les divers démons.

Réalisé par des effets en CGI, on voit bien qu’il s’agit d’une fiction, pourtant on peut tout de même apprécier l’effort fourni pour rendre ces combats le plus réalistes possible.
Du côté de l’interprétation, c’est moyen à mon gout.

Ne connaissant pas le manga, je ne saurais dire si la retranscription des comportements des divers personnages est réussie, mais celle-ci laisse parfois à désirer.
Ça n’est pas très convaincant.

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La bande-son du film reste agréable, surtout les passages de Shamishen du vieil homme et le mélange de traditionnel et de musique latine.

Dororo aurait surement pu être bien mieux que ça, mais il faut dire que les films d’adaptations n’ont jamais été très bons.

Dororo, c’est tout de même 2h19, une durée selon moi bien trop importante pour un film de ce genre, mais à en croire la fin du premier film, il semblerait qu’un numéro 2 et un numéro 3 soient prévus, puisqu’à la fin de celui-ci, on annonce encore 28 démons en vies.

En conclusion, une adaptation qui aurait mérité qu’on s’y attarde un peu plus, voir même qu’on l’oublie, car le film n’apporte pas grand-chose, à part peut-être pour les fans.
Shiota Akihiko déçoit quand on connait son film Harmful Insect ou Canary, bien plus profond que cette adaptation un peu capotée.

Pour ma part, je suis déçu même en ne connaissant pas le manga.
En voyant le début du film, je pensais avoir à faire à un film bourré d’action, mais en réalité, le film reste une adaptation simple et pourrait-on dire ratée.

Résumé
Date de la critique
Titre du film
Dororo de Shiota Akihiko
Note
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