Le Fusil de Chasse
Ecrivain : Yasushi Inoue
Nombres de Pages : 87
Editeur : LGF
Collection : Livre de poche
Pays : Japon
Présentation : L’histoire d’une liaison, source de passion, de rupture et de mort, racontée à travers trois lettres inoubliables dans un style glacé et brûlant qui fait de ce court roman un chef-d’oeuvre universel. Poète, nouvelliste et romancier, Yasushi Inoué (1907-1991) restera sans doute le plus grand et le plus populaire écrivain japonais de son temps. Son oeuvre, d’une richesse exceptionnelle, aborde tour à tour avec le même bonheur toutes les formes de l’écriture. Depuis la parution, voici près de trente ans, du Fusil de chasse, elle a connu en France un succès qui ne s’est jamais démenti.
Mon Avis
Petit livre d’un grand auteur, Le Fusil de Chasse relate un entretien entre un chasseur et un écrivain, rédacteur d’un poème sur la chasse qui va se dérouler par la lecture de trois lettres, chacune étant rédigée par une épouse délaissée, la seconde par une maitresse détruite par le péché qui va la conduire au suicide et la dernière par sa fille, habituée par la peine.
Le fusil de chasse dépeint cette tragédie d’histoire d’amour, toutes les unes en relation avec les autres.
Ce subtil jeu de point de vue nous confronte à une vérité indescriptible et invisible, chacune des trois lettres nous offre un point de vue différent irréfutable.
Le Fusil de Chasse est donc un recueil centré sur un homme mélancolique, acteur de ces trois histoires, qui au final ne forme peut-etre qu’un.
Trois visions radicalement différentes d’une histoire d’amour.
Un style dépouillé, cette histoire mérite néanmoins d’être lue, sous la plume d’un excellent auteur.
Yasushi Inoue (1907-1991) a reçu en 1950 pour Le Fusil de chasse le prix Akutagawa, la récompense littéraire la plus prestigieuse du Japon.
Pour ma part, je n’ai pas tellement accroché.
Sans doute par une lecture dans le tramway pas assez en recul, néanmoins, il va sans dire que ce livre se lit très facilement et d’une traite, oeuvre majeure de Yasushi Inoue.





Une oeuvre bouleversante par sa passion retenue, son ton détaché et désespéré. Trois femmes qu’on n’oublie pas autour d’un homme à la mélancolie pleine de politesse. Des gens qui vivent et meurent sans vouloir déranger, mais dont la voix ne finit pas de résonner.
Ce roman d’amour universel vient d’être porté au théâtre à Montréal par le cinéaste et metteur en scène François Girard : un magnifique objet théâtral raffiné et d’un minimalisme tout oriental.Il devrait l’être en japonais cette fois, à Tokyo l’année prochaine.